Comme d’hab, la définition du terme « repentance »
Dans la religion, la repentance est un acte de contrition, de regret et de demande de pardon pour des actions considérées comme des transgressions morales ou des péchés. La repentance joue un rôle essentiel dans de nombreuses traditions religieuses, notamment le christianisme, l’islam et le judaïsme. Cette dernière est considérée comme un moyen pour les croyants de se réconcilier avec Dieu et de restaurer leur relation spirituelle avec lui. Elle implique généralement une prise de conscience des erreurs passées, un regret sincère, une confession des fautes et un engagement à changer de comportement. A partir de là, l’objectif principal de la repentance est d’obtenir le pardon divin. Les croyants croient que Dieu est miséricordieux et prêt à pardonner ceux qui se repentent réellement. La repentance est donc considérée comme une voie vers la rédemption et la purification de l’âme.
La repentance dans le Shandarisme
La repentance existe dans le Shandarisme. Mais cela n’a absolument rien avoir avec celle des 3 grandes religions monothéistes. Dans ce sens, le but de la repentance n’est pas de se faire pardonner pour un péché devant une quelconque puissance supérieur. Puisque dans la pensée shandarienne, dieu n’existe pas, le péché n’existe pas, que ni la Source de vie ni le Cosmos ne jugent ni ne condamnent. Et que le seul juge est nous-même lors de notre revue de vie après cette incarnation ou lors de l’examen de conscience (1) ici-bas. Enfin, étant une seule conscience, pensée et énergie dans le cosmos manifester dans la multiplicité sous différentes formes transitoires, se pardonner à soi-même revient à demander pardon aux autres. De plus, il faut se rappeler que ultimement, il n’y a pas de victime. Par conséquent, il n’y a pas de pardon à demander aux personnes touchées par notre hybris. Dès lors si il y a une seule personne a qui vous devez pardonner, c’est vous-même.
La repentance est le continuum de la revue de vie ou de l’examen de conscience
Dans ce sens, la revue de vie comme l’examen de conscience mettent à la lumière de notre propre conscience nos propres attitudes, comportements , paroles et actions passées ainsi que leurs conséquences de bliss et de kesh aussi bien sur les autres que sur nous-même. A partir de là, nous comprenons et intégrons les diverses manifestations de l’existence (2) pour les métaboliser. Et de cette métabolisation, nous nous épanouissons et progressons vers notre Omega. Mais pour pouvoir continuer cet épanouissement et cette progression, nous devons souvent nous libérer des conséquences de nos actions et paroles passés.
Et c’est là que la repentance intervient. Elle est ainsi la réponse émotionnelle et essentielle (spirituelle) à cette revue de vie ou examen de conscience (selon la situation). Mais elle peut aussi faire suite au purgatoire dans certains cas. Cette dernière consiste à connaitre les conséquences de nos erreurs et reconnaitre notre responsabilité en ressentant ce que l’autre à ressenti et vécu par notre faute. Une fois que notre conscience a reconnue ses erreurs et ses fautes, la repentance se manifeste par un sentiment de regret sincère et une volonté de changer de comportement en harmonie avec la raison et le cosmos. Dans ce processus, il n’y a pas besoin de s’autoflageller ou de meurtrissures comme moyen d’ expiation, mais seulement d’un regret sincère et profond suivit de l’intention de changement. Rappelant ainsi que l’autoflagellation et tout autres d’acte de mutilation corporelle constitue la 5ème des 7 pratiques interdites sur le chemin des étoiles.
Ainsi la repentance devient action de se pardonner à soi-même après la revue de vie ou de l’examen de conscience pour pouvoir ensuite être libre de continuer notre évolution de conscience vers notre but final, notre oméga. Le bien et le mal n’existant pas, la morale et bien-pensance n’interviennent pas dans ce processus de libération.
Maintenant si il n’y a pas eut de repentance de faite
Si il n’y a pas de repentance de fait, on reste tout simplement coincer dans l’énergie vibratoire et la mémoire de nos paroles et actions de kesh passées. Dès lors, on ne peut plus poursuivre notre évolution de conscience. On restera alors dans cette situation de blocage jusqu’au moment ou nous déciderons enfin de nous repentir. De là, les choses se débloquent naturellement d’elles-mêmes et nous redevenons libre pour pouvoir continuer notre progression essentielle (spirituelle). Toutefois, il est techniquement impossible d’échapper à la repentance. En effet, étant le continuum de la revue de vie après cette incarnation, tôt ou tard, le processus de repentance nous est imposé de fait.
(1) Rappelant ici que la revue de vie et l’examen de conscience sont complémentaires l’un de l’autre et ont tous deux pour fonction de reconnaitre ses erreurs afin de se libérer de leurs conséquences et ainsi pouvoir continuer à progresser vers les plans supérieurs du cosmos.
(2) Nos actions ainsi que leurs conséquences sont aussi des manifestations de l’existence. Autrement, elles n’existeraient pas.