Qu’est-ce que l’ antagonisme?
Dans la pensée shandarienne, on ne parle pas d’ennemi, mais d’antagonisme ou d’antagoniste. Dans ce sens, l’antagonisme est un terme utilisé pour décrire une relation d’opposition ou de conflit entre deux entités, souvent dans le domaine des idées, des intérêts ou des actions. L’étymologie du mot « antagonisme » remonte au grec ancien. Il dérive du mot « antagōnízomai », composé des éléments « antí » (qui signifie « contre » ou « opposé à ») et « agōnízomai » (qui signifie « lutter » ou « se battre »). Ainsi, l’antagonisme implique une forme de lutte ou de combat entre des forces opposées.
Pourquoi parler d’antagonisme/iste et non d’ennemi?
Pour comprendre cela, il faut se souvenir que dans la pensée shandarienne, que nous soyons shandarien ou non-shandarien, nous sommes tous sans exception des essences et consciences issus de la Source de vie reliés entre nous dans le réseau cosmique. Dans ce sens, nous sommes une seule conscience, pensée et énergies séparées dans différents corps de lumière et/ou d’incarnation.
Or le concept d’ ennemi se réfère généralement à une personne ou une entité avec laquelle il existe une hostilité personnelle ou un conflit direct. Un ennemi est quelqu’un qui a une intention malveillante envers une autre personne et cherche à lui causer du tort, à lui nuire ou à s’opposer à elle de manière délibérée.
Dès lors prendre l’autre pour ennemi revient à émettre une hostilité et intention malveillante souvent teinter de colère et de haine contre soi-même. Puisque l’autre est une partie de nous. Ce qui a pour effet de nous pousser à commettre l’hybris ainsi que produire du kesh qui nous détourne de la lumière de la Source avec toutes les conséquences négatives et toxiques que cela implique pour nous tous. Enfin, cela nous place également dans une situation de désharmonie avec le reste du cosmos. C’est donc pour éviter tous ces problèmes inutiles que l’on parle plutôt d’antagoniste que d’ennemi. Ce qui a pour effet de changer notre perspective des choses et donc, de cause à effet, de changer également notre attitude et comportement envers ces derniers pour créer une situation plus saine et écologique pour tous.
Les 12 antagonismes dans le Shandarisme
Dans l’univers, tous ce qui existe à une raison d’être qui est utile et nécessaire à l’existence. Sinon l’autorité suprême ne le permettrait pas et cela n’existerait tout simplement pas. L’univers est économe! Il en va de même avec l’antagonisme qui a également une raison d’être. Ainsi dans la pensée shandarienne, nous avons 12 antagonismes ou antagonistes qui ont pour fonction de nous aider dans notre accomplissement, réalisation et évolution de conscience. Ils nous apprennent les choses que l’on est venu apprendre durant cette incarnation par contraste avec le sens contraire de leurs actions et effets. Même si parfois, cela n’est pas simple à comprendre et encore moins à admettre. Surtout lorsqu’on est en position de victime dans ce genre d’affaire. Comme on dit « l’ombre est au service de la lumière ». Lorsque nous sommes sur le chemin des étoiles, selon ce qui est inscrit dans notre programme d’incarnation, nous allons rencontrer un ou plusieurs des 12 antagonismes/istes suivant:
- Le Menteur: il nous induit en erreur par ses mensonges afin que l’on puisse faire le discernement entre le vrai du faux, le réel et l’illusion.
- Le Calomniateur: il nous calomnie et diffame afin que l’on puisse apprendre à reconnaitre la qualité et la vérité des choses.
- Le Manipulateur: il cherche à nous manipuler afin que l’on teste notre clairvoyance et intelligence. Là ou l’on voit clair dans son jeu pour ne pas y participer.
- Le Suborneur (corrupteur): il cherche à nous corrompre afin que l’on teste notre propre fidélité et loyauté envers nous-même, les autres et la lumière (1).
- Le Dominateur: il cherche à nous dominer et nous asservir afin qu’on comprenne le sens profond de l’oppression et les restrictions.
- Le Voleur: il cherche a nous dérober des choses afin que l’on apprenne la valeur des choses et le sens de la propriété et de l’appartenance.
- L’Agresseur: il nous agresse par ses paroles ou actions afin que l’on puisse développer notre force, adaptation et résilience face à la dureté de l’existence et de la vie.
- Le Harceleur: il nous harcèle afin que l’on puisse développer la compréhension du détachement et de la séparation avec autrui.
- Le Persécuteur: il nous persécute afin de l’on puisse apprendre le sens de la tolérance et de l’acceptation d’autrui.
- Le Violeur: il cherche a pénétrer en nous afin que l’on apprenne ce qu’est le respect des espaces et dimensions. A noter que dans la pensée shandarienne, la notion de viol n’est pas restreinte à la dimension sexuelle, mais s’étend bien au delà.
- Le Saboteur: il cherche à saboter et nuire ce que l’on fait afin que l’on apprendre le sens et les conséquences de la détérioration et destruction des choses.
- Le Destructeur: il cherche à détruire ce que nous sommes ou ce que l’on à afin que l’on puisse apprendre ce qu’est l’intégrité et la préservation de soi, des autres ou des choses.
Face à un ou plusieurs des 12 antagonismes, il ne faut pas entrer en guerre contre eux ni les haïr ou les diaboliser, mais seulement de les mettre en échec et les réduire en impuissance, puis d’apprendre de leurs rencontre et interactions. Réduit à l’état d’impuissance, ils ne peuvent plus continuer leurs entreprises toxiques contre vous et vont chercher une autre cible à attaquer. Ce qui nécessite connaissance, logique, pragmatisme, clairvoyance, intelligence et maitrise de soi. Face à vos antagonistes, soyez fin stratège comme dans une partie d’échec contre vos adversaires.
(1) C’est à dire notre fidélité envers la Source de vie.
