Le bien et le mal n’existent pas
Le bien comme le mal n’existent pas en soi. Il s’agit seulement d’un concept, d’une croyance et non d’une réalité. Quoi ? Mais vous êtes complètement taré de dire ça ? Ce n’est pas vrai, le bien et le mal existent ! Bon… avant de meugler comme de gros beauf (ah le subtile jeu de mot), ouvrez votre champ de conscience et réfléchissez un peu.
Pour commencer, une question :
Quelle est la définition généralement admise du bien et du mal?
Le bien est tout ce qui est morale, constructif, agréable, qui génère le bien-être et la félicité. Par exemple, l’amour, la paix, la joie, le bonheur, la conformité à certaines croyances, valeurs et mœurs. A l’inverse, le mal est tout ce qui est immorale, destructeur, inconfortable voir insupportable. Par exemple, la haine, la guerre, la souffrance, le malheur ainsi que la non-conformité à certaines croyances, valeurs et mœurs.
Sauf que dans cette définition, il y a un petit problème qui n’est pas des moindres.
Ce que vous considérez comme bien ou mal n’est qu’une valeur et une perception ! Et non le reflet exact de la réalité.
Prenons un exemple pour bien comprendre : lire dans les pensées des gens Cela est-il considéré comme bien ou comme mal ? Dans leurs grandes majorités, les gens diront que cela est un mal. Mais pourquoi ? Parce que cela réveille:
- la peur de perdre la souveraineté de son espace mentale à travers une intrusion et d’autre part,
- la peur que la personne qui lit dans les pensées puisse découvrir des pensées qui ne correspondent pas à l’image que l’on veut envoyer aux autres d’autre part.
Ce qui implique une autre peur sous-jacente et inconsciente qui est celle de la critique, du jugement et du rejet des autres. Sans oublier toute la dimension sacrée liée à l’influence religieuse qui interdit de toucher à l’esprit.
Donc pour toutes ces raisons, lire dans les pensées est considéré comme un mal.
Maintenant si on enlève toutes ces croyances, valeurs, peurs et anticipations négatives, que reste-il ?
Seulement une perception neutre de la télépathie sans qu’il n’y est de bien ou de mal. A ce moment là ou est le bien? Ou est le mal ? La réalité est que tout est une question de perspective et rien d’autre.
La notion de péché
Le péché est par définition une transgression à une loi, une volonté divine.
Celui qui marche sur le chemin des étoile ne reconnait l’existence d’aucun Dieu. Or il n’existe pas de dieu. Il ne peut donc pas y avoir de loi ou de volonté divine et par affiliation aucune existence de péché.
Maintenant il existe des pensées et actions négatives (meurtre, agression, viol, vol, etc.) qui génèrent des énergies et des situations négatives. Ces dernières ont comme conséquence la souffrance et les malheurs de l’humanité. Il s’agit ici de la conséquence d’une action négative et non de la transgression d’une loi divine.
L’origine des malheurs de l’homme
La source des malheurs de l’homme est l’homme lui-même. Ses croyances et perceptions le pousse à penser et agir de manière illogique, c’est-à-dire de répondre de façon inappropriée face a une situation, un problème ou un besoin donné. Ce qui aura pour effet de générer souffrance et malheurs.
Prenons un exemple :
Il y a deux groupes de personne. Le groupe A possède un accès illimité à l’eau potable et le groupe B qui n’en possède pas. Or le groupe B à vraiment besoin de cette eau pour assurer sa propre survie.
A partir de là, quelle serait la réponse la plus logique et rationnelle?
Que le groupe A partage son accès à l’ eau avec le groupe B. Résultat le groupe B pourrait répondre à ses besoins et tout irait bien dans le meilleur des mondes.
Sauf que la nature humaine étant ce qu’elle est, le groupe A ne veut pas ouvrir son accès à l’eau parce que cela va a l’encontre de ses croyances égocentriques et intérêts possessifs aussi futiles soient-ils. La réponse est par conséquent illogique et irrationnelle. Qu’est-ce que cette irrationalité va générer ?
Vous vous en doutez: du ressentiment, de la haine, de la révolte générant fatalement tensions et violences entre les 2 groupes voir carrément « une guerre de l’eau ». Ce qui aboutira fatalement à la destruction mutuelle du groupe A et du groupe B.
Dans cet exemple, on voit bien que c’est la réponse illogique, irrationnelle du groupe A qui génère le malheur du Groupe B qui en se révoltant pour sa survie créer en retour le malheur du groupe A.
Maintenant comprenez bien ceci :
Lorsque vous répondez de manière logique à une situation, un besoin, un problème, cela génère un état d’ équilibre avec le cosmos, une continuité apportant le bien-être, la paix, la stabilité. Par contre, lorsque vous répondez de manière illogique à une situation, un besoin, un problème, cela génère un déséquilibre avec le cosmos, une discontinuité apportant le malheur, le stress, l’instabilité voir la guerre.
Ici le garde-fou n’est certainement pas la morale ou la foi, mais l’application de la logique tout simplement. Autrement dit, suivre la voie de la raison