D’abord rappelons-nous ce qu’est la charité
La charité est un acte de bienfaisance qui prend la forme de l’aumône ou de l’assistance apportée aux pauvres et aux défavorisés, de manière désintéressée. Il s’agit donc ici d’une question économique. Mais là ou le bât blesse est que d’un point de vue conscientiel (spirituel), la pauvreté (donc le fait vivre dans le manque de ressource) est une expérience qui fait partie du programme d’incarnation de l’être incarné. Une expérience qui va lui apprendre quelque chose dont il a besoin de savoir pour continuer son évolution de conscience. A partir de là, la conscience collective estime que vouloir aider la dite personne par un acte de charité constitue une interférence dans ce qu’il doit expériencer. Et donc pour permettre à ce processus d’apprentissage d’être correctement mené jusqu’à son terme, on reste neutre, on n’intervient pas. Ce qui fait qu’on ne fait pas de charité.
Sans oublier qu’aujourd’hui la charité est devenue un véritable business que l’on appelle également le « charity-business ». Dès lors le but n’est plus aider l’autre, mais de faire du fric. Les ONG demandant toujours de l’argent, combien d’argent va réellement aux œuvres qu’ils prétendent défendre… quant leurs comptas et rapports d’activité ne sont pas truqués? Mais aussi l’ exemple de ces « mendiants » dans la rue qui demandent la charité aux passants, puis vous les revoyez plus tard le soir dans une BMW de luxe. Ou encore du type qui dit qu’il n’a pas d’argent pour bouffer. Mais par contre, il a de l’argent pour se payer son Iphone et ses abonnements Netflix! Enfin que dire encore des mendiants qui demandent la charité non pas pour manger, mais pour acheter leurs cannettes de bière ou leurs drogues?
Rappelant au passage que le Shandarisme interdit la mendicité a ses membres. Quant on veut réellement se sortir de la pauvreté, on trouve toujours des solutions. Et pour cela, il n’y a pas besoin de demander la charité. Cela est aussi une question d’honneur et d’amour propre. Dans ce sens, vous remarquez que ni ce blog ni le site officiel du Shandarisme ne possède de lien et de page d’appel aux dons. De toute manière le Shandarisme, sa fraternité possèdent leurs propres sources, systèmes et circuits de financement privé et parfaitement légal. Il n’y a par conséquent nullement besoin d’appeler aux dons en faisant la charité. De ce fait, nous restons en cohérence, en congruence avec ce que l’on dit.
L’altruisme et non la charité
Les Shandariens s’entraident et aident parfois les non-shandariens. Toutefois cela n’a rien avoir avec de la charité. Mais seulement lié à une question à la fois fonctionnelle et évolutionnelle. En effet, il faut se souvenir que l’on soit shandarien ou non-shandarien, nous sommes tous les cellules d’une même conscience et essence de vie plus grande. En aidant les autres, nous aidons les autres parties de cette même conscience à s’élever. Ce qui a pour conséquence d’accélérer notre propre évolution vers les plans supérieurs du cosmos. Nous sommes donc dans une démarche d’altruisme (pour l’évolution de la conscience) et non dans une démarche de charité (pour l’argent et l’économie).
Lorsqu’il y a une aide altruiste d’origine shandarienne, on donne le coup de pouce, puis on repart aussitôt sans demander notre reste. Autrement dit, on ne reste pas là à la recherche d’une gratification de l’égo. Cela permet d’éviter toute présence prolongée qui pourrait influencer de manière toxique et négative l’accomplissement des êtres incarnés.
Cependant, on ne va pas aider tout le monde, mais seulement ceux qui en ont RÉELLEMENT besoin et pas les autres. Comment fait-on la différence? En fonction de leurs psychoplasmes et de la situation. Il s’agit donc d’un altruisme fait en conscience avec discernement et non un altruisme aveugle et inconscient. Dans ce sens, le type qui est dans une démarche d’assistanat « spirituelle », c’est à dire qui compte sur les autres pour faire le travail à sa place, le troll qui vient nous raconter des conneries, l’anti-shandarien qui cherche à découvrir « le truc » pour nous nuire ou encore le profiteur qui joue la comédie pour obtenir ce qu’il veut, toutes ces personnes on sent leurs véritables intentions cachées. Ils peuvent raconter tout et n’importe quoi, leurs vibrations ne mentent pas. On sait tout de suite à qui on a affaire. Et face à ce genre d’individu, on ne leurs répond pas. On se détourne d’eux et on poursuit notre chemin en les laissant seuls à eux-mêmes.
Attention à ne pas confondre l’altruisme et l’humanisme
Les Shandariens sont certes altruistes, mais certainement pas humaniste. Car être humaniste devient à adhérer à l’humanisme et son anthropocentrisme. Or le Shandarisme rejette complètement l’humanisme. Nous sommes universaliste au service du cosmos et non au service de l’humain. Coco-superstar se croyant divin, sacré, lumineux, au sommet de l’évolution, le plus beau, le plus intelligent, le plus fort pour ensuite écraser les autres et détruire la vie et la nature. Voilà le véritable visage de l’humanisme. La vérité est que les gens trouvent l’humanisme juste et moral, car il va dans le sens de leurs égos. Mais quant on va au-delà de ces petites considérations égotiques qui caressent l’humain dans le sens du poil, on perçois et comprend clairement le véritable visage de l’humanisme. Mais aussi ses conséquences destructrices à placer l’humain au dessus de tout.
Souvenez-vous ainsi que dans la pensée shandarienne, l’espèce humaine n’est qu’une espèce parmi des milliards de milliard de milliards d’autres peuplant l’univers, ses étoiles et ses galaxies. L’humain n’est certainement pas un être exceptionnelle ni au dessus des autres formes de vie. Il y a des être beaucoup plus conscients, intelligents et cultivés que Coco-superstar, se croyant illusoirement être le seigneur et maitre de l’univers. La réalité est que l’espèce humaine est en bas de l’échelle de l’évolution. Elle est très primitive. Il n’y a d’ailleurs qu’a observer son comportement et son attitude envers la vie et la nature pour s’en rendre compte.
Ce n’est pas ici une question de misanthropie, mais seulement de voir et reconnaitre les choses pour ce qu’elles sont réellement au delà de toutes considérations égotiques, idéologiques, philosophiques, religieuses ou spirituelles. Là où on se place sous « la lumière de la vérité » afin de voir et comprendre les choses telles qu’elles sont et ainsi pouvoir continuer à progresser dans l’éveillance de nos consciences. Une vérité qui est rarement agréable à voir et a entendre, car elle nous place face a ce que l’on ne veut pas voir. C’est à dire nous confronter à notre propre coté obscurité: l’Hyde et ses monstres. Nos pensées, vibrations et actions de kesh ainsi que leurs conséquences toxiques sur les autres et sur nous-mêmes. Mais une confrontation O combien libératrice et salutaire pour nos essences et consciences!
