Dans les religions:
La révélation dans les religions fait référence à la communication de connaissances, de vérités ou de principes divins aux êtres humains par une entité divine. Ces connaissances sont souvent considérées comme sacrées et sont généralement transmises à des prophètes, des messagers ou des figures spirituelles spéciales. La révélation peut prendre différentes formes selon les croyances religieuses, notamment des écrits saints, des visions, des expériences mystiques, des enseignements oraux, etc.
Dans le christianisme, par exemple, la révélation est souvent associée aux Saintes Écritures, qui sont considérées comme la parole inspirée de Dieu transmise aux prophètes et aux apôtres. Dans l’islam, la révélation est centrée sur le Coran, que les musulmans croient être la parole de Dieu révélée au prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Dans le judaïsme, la révélation est liée à la Torah, considérée comme la révélation divine donnée à Moïse sur le mont Sinaï. Dans d’autres religions, la révélation peut prendre des formes différentes. Par exemple, dans l’hindouisme, les Vedas sont considérés comme des textes révélés par les dieux, et dans le bouddhisme, les enseignements du Bouddha sont souvent perçus comme une forme de révélation sur la nature de l’existence et de la réalité.
Dans le Shandarisme:
Pour comprendre le sens de ce mot bien différent de celui des religions, il faut partir de son étymologie. En effet, le mot « révélation » vient du latin « revelatio », dérivé du verbe « revelare » composé de « re- » (de nouveau) et « velare » (couvrir ou voiler). Ainsi, « révéler » signifie littéralement « découvrir à nouveau » ou « dévoiler ». Et le mot « révélation », le résultat de cette action: le dévoilement. Car un verbe définie l’action de quelque chose ou quelqu’un. Le mot révélation correspond donc à l’idée de révéler des vérités cachées qui étaient auparavant inconnues ou oubliées.
Maintenant, souvenez-vous que lorsque nous étions dans les demeures de la lumière avant cette incarnation ou réincarnation (toujours selon le point de vue), nous savions tout. Puis lorsque nous sommes descendus dans la matière, dans l’univers avec ses planètes , étoiles et galaxies pour comprendre le sens ce que nous savions déjà – c’est à dire faire la catabase – nous nous sommes progressivement endormis pour entrer dans « le rêve collectif de l’univers » et ainsi intégrer un corps biologique sur une planète d’un système stellaire donnée (ici la planète terre (Gaia), 3ème planète du système solaire (Solaria) en l’occurrence). De là, nous nous sommes recouvert de 5 voiles (1) qui sont:
- Le voile de l’oubli (couleur grise > gris pour le manque de mémoire, de souvenir)
- Le voile de l’ignorance (couleur noire > noir pour l’absence de « la lumière de la connaissance »)
- Le voile de l’illusion (couleur bleue > bleu pour la tromperie dans la perception, l’illusion des sens)
- Le voile de l’égo (couleur jaune > jaune pour l’égo voulant briller et rayonner tel le soleil )
- Le voile du mental (couleur verte > vert pour la fertilité du mental et de ses délires)
Maintenant, lors de notre processus de réveillance de conscience, nous commençons a nous souvenir de chose et d’autre de manière éparse. C’est ce que l’on appelle l’anamnésie. C’est à dire le fait de se souvenir par opposition à l’amnésie. A partir de là, cette anamnésie va progressivement faire remonter à la surface des choses que l’on avait oubliés. Et donc, les révéler a notre conscience et clairvoyance. Ceci est « la révélation ». Ainsi dans le Shandarisme, la révélation est le fait de retirer le voile de l’oubli sur ce que l’on savait déjà. Autrement dire se souvenir. Ce souvenir de choses oubliées est ici la révélation ou les révélations (selon le contexte). Dans ce sens, la révélation est la résultat naturel de notre propre processus de réveillance et d’éveillance de conscience. Il est intérieur à soi. Il n’est pas un message donné par une quelconque entité étrangère, extérieure a soi, qu’elle soit réelle ou fictive (Dieu, anges, archange & cie).
(1) Alors là, attention! Il s’agit ici d’une métaphore et un concept expliquant un phénomène et non d’une croyance, un dogme ou encore une mythologie!
