D’abord entendons-nous bien sur la définition du pardon
Le pardon est un acte de libération à la fois psychique et vibratoire sur les effets keshiques d’une pensée, action ou parole donnée. Sa fonction est ainsi de dégager le champ libre en soi pour pouvoir continuer son accomplissement essentiel (spirituel) en paix et sérénité sans être affecté par les perturbations mentales générées par la rancœur, la colère ou la haine. Ainsi, le pardon permet de tourner la page pour ensuite continuer dans l’exécution de son programme d’incarnation. Faute de quoi, nous restons prisonnier de nos mémoires passées. Nous ne pouvons alors plus progresser sur le chemin des étoiles ni dans la réalisation de nos consciences.
Maintenant comment pardonner dans la pensée shandarienne?
1. Reconnaitre l’existence de la blessure subie
2. Mettre dans la perspective de cette incarnation la blessure. A savoir que c’est nous qui avons choisi d’être blessé pour apprendre quelque chose d’utile à notre évolution de conscience.
3. Comprendre par l’épiphanie (et non par l’intellect) en quoi cela nous a blesser et son utilité pour notre évolution de conscience.
4. Lâcher prise (1)
Pardonner ne veut pas dire oublier ni excuser!
L’acte de pardonner n’est pas un droit à l’oubli ni à l’excuse. Mais seulement le droit de passer à autre chose tout en conservant la mémoire de ce qui ‘est passé. Autrement, cela ouvre la porte à la récidive. Le problème est que certaines personnes prennent le pardon pour un oubli ou une excuse permettant d’absoudre les conséquences de leurs pensées, paroles et actes de kesh. Et donc, qu’elles peuvent recommencer à blesser sans qu’il n’y ait de conséquence fâcheuse pour elles dans une immunité illusoire.
Afin d’éviter cela, et en fonction de la personnalité (surtout si il s’agit de PN), il y a 2 choses à faire:
- Mettre les points sur les i de la personne et si elle commence a argumenter parce que son petit égo n’est pas d’accord, c’est « ta gueule blaireau ».
- Virer définitivement cette personne de son cercle social. Ne vous encombrez pas de personnes toxiques, irresponsables, débiles voir émotionnellement instables. Sinon, elle va vous pourrir l’existence…
La Source de vie est sans pardon
Souvenez-vous que la Source de vie demeure dans une complète neutralité d’être. Sa lumière peut être ni offensée ni insultée par une quelconque pensée, parole ou acte. Le blasphème n’existe pas dans sa dimension et réalité. Elle ne fait qu’exister dans l’amour du cosmos. De ce fait, il n’y a nul acte de pardon de sa part, puisqu’il n’y a pas eu de blessure qui lui à été infligée! Simple question de bon sens… Ainsi face à la Source si une seule personne doit pardonner, c’est la conscience de celle-ci et non à la Source de le faire. Autrement retenu dans ses mémoires de rancœur, de rancune, de colère voir de haine, cette dernière ne pourra pas entrer dans la lumière pour réaliser son apocatastase.
(1) Le lâcher-prise n’est pas une technique, mais un résultat. Il est la conséquence de la compréhension de ce qui nous à blesser. Dans ce sens, lorsqu’on comprend le sens profond et l’essence véritable d’une chose (donc par épiphanie), cette dernière n’a plus de raison de rester dans notre champ de conscience. Elle se dissolve alors d’elle-même et là, n’ayant plus rien à saisir, on lâche prise naturellement sans qu’il n’y ait rien d’autre à faire.