D’abord qu’appelle-t-on le repos éternel?
Le repos éternel est le concept d’un repos ininterrompu et durable après la dévitalisation (la mort). Il est généralement associé à l’idée d’une vie après où les essences de vie (les âmes) trouvent la paix, le bonheur et la tranquillité pour l’éternité, en échappant aux souffrances et aux préoccupations de la vie terrestre à jamais. Dans diverses traditions religieuses, le concept de repos éternel peut différer en fonction des croyances spécifiques. Voici quelques exemples de la manière dont il est abordé dans certaines religions :
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Christianisme : Dans le christianisme, le repos éternel est souvent associé à l’idée de vie éternelle en présence de Dieu. Les croyants sont enseignés que ceux qui ont foi en Dieu et suivent les enseignements de Jésus Christ atteindront le repos éternel dans le royaume de Dieu après la mort.
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Islam : Dans l’islam, le repos éternel est lié à la croyance en la vie après la mort. Selon les croyances islamiques, les âmes seront jugées par Allah (Dieu) en fonction de leurs actions sur Terre. Ceux qui ont mené une vie pieuse et vertueuse seront récompensés par le repos éternel au paradis.
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Judaïsme : Dans le judaïsme, le concept de repos éternel est associé à la notion de vie après la mort, où les âmes reposent en paix avec Dieu. L’idée de l’au-delà et du repos éternel est présente dans différentes croyances juives, bien que les interprétations puissent varier selon les branches du judaïsme.
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Bouddhisme : Dans le bouddhisme, le repos éternel est lié à l’idée d’atteindre le nirvana. Le nirvana est un état de libération ultime de la souffrance et du cycle de la naissance et de la mort. Atteindre le nirvana signifie la cessation de la souffrance et la réalisation d’une paix éternelle.
Ces exemples illustrent comment différentes religions abordent le concept de repos éternel. Chacune a sa propre perspective sur ce que cela signifie et sur la manière dont il est atteint. Les croyances spécifiques varient d’une tradition à l’autre, et même au sein d’une même tradition, il peut y avoir différentes interprétations.
Le repos éternel n’existe pas dans le Shandarisme
Pour le comprendre, il faut se souvenir que la pensée shandarienne est imprégnée de profondes réflexions et connaissances sur la nature de la vie et de la conscience. Ces connaissances aboutissent alors au rejet total de l’idée du repos éternel de l’essence de vie. Cette vision unique découle de quatre raisons fondamentales, chacune remettant en question la notion traditionnelle du repos éternel de l’âme.
- L’Essence de vie (l’Âme) comme Énergie en Mouvement : Dans la perspective Shandarienne, l’essence de vie ou l’âme est perçue comme une forme d’énergie. Conformément à la nature fondamentale de l’énergie, elle est en constante transformation et mouvement. L’idée que l’énergie cesse de bouger pour entrer dans un état de repos éternel est incompatible avec cette conception. L’énergie est intrinsèquement en quête de continuité pour maintenir son existence, ce qui contredit la notion de repos éternel.
- La Nature Incorporelle de la Fatigue : Le concept de fatigue et de repos est inextricablement lié à la réalité corporelle. L’énergie et la conscience, cependant, sont des phénomènes distincts du corps physique. Selon le Shandarisme, la fatigue est une expérience limitée au corps, une illusion sensorielle que l’esprit ne partage pas. Par conséquent, le besoin de repos, associé au corps, ne peut s’appliquer à l’essence de vie.
- L’Évolution Perpétuelle de la Conscience : La pensée Shandarienne insiste sur le perpétuel mouvement évolutif de la conscience. C’est le principe de l’évolutium incarnée par l’essence de vie. Cette évolution incessante implique un cheminement infini vers la compréhension et la croissance. Dans ce contexte, la pensée d’un repos éternel se heurte à la dynamique constante de développement et de transformation que la conscience expérimente.
- Le Cycle du Chaos et du Cosmos : La pensée Shandarienne reconnaît un cycle alternatif de chaos et de cosmos de l’existence. C’est la roue de l’existence. Ce cycle, qui englobe la création et la dissolution de réalités, affecte également les essences et leurs consciences qui évoluent au sein de cet univers en perpétuel changement. Dans ce contexte, le repos éternel paraît incompatible avec le cycle continuel d’expériences et de transformations.
En somme, la pensée Shandarienne rejette le concept traditionnel de repos éternel pour l’essence de vie (autrement dit pour l’âme) en raison de sa vision profondément enracinée de l’essence comme énergie en mouvement, de la nature non-corporelle de la fatigue, de l’évolution continue de la conscience et du cycle cyclique de l’existence. Cette perspective remet en question les conceptions habituelles de la vie après la mort et invite à explorer de nouvelles façons de comprendre la nature de l’âme et son rapport à l’éternité.
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