Deux principaux fondamentaux
La présence et l’actance sont 2 principes fondamentaux à la pratique du Shandarisme sans lesquels il est tout bonnement impossible de suivre le chemin des étoiles.
Le principe de la présence est le fait d’être tout simplement présent dans l’espace pour pouvoir pratiquer. C’est à dire que notre conscience et attention soient focalisées ici dans la dimension de l’espace et ainsi avoir une connexion profonde avec celle-ci. A partir de là, notre présence dans la dimension de l’espace signifie que l’on doit être pleinement conscient de son environnement, de son corps et de sa position dans l’espace physique.
Le principe de l’actance est le fait d’agir dans l’instant présent, autrement dit dans le momentum pour pouvoir pratiquer le Shandarisme, mais également accomplir ce pourquoi nous sommes venu nous incarnés/réincarnés. C’est à dire appliquer notre Moira par le support de la mise en pratique des 5 piliers du chemin des étoiles de manière cyclique dans la dimension du temps. Ce qui implique être dans l’activité et non dans la passivité (1). Mais dans une activité consciente et intelligence créatrice de bliss, et non une activité inconsciente et stupide génératrice de kesh.
On notera alors que la présence et l’actance s’intègrent dans la spatialité et la temporalité.
- La présence pour la spatialité. Puisque la présence nécessite un milieu, un environnement dans lequel être présent. Et pour que cet environnement puisse exister avec nous dedans, nous avons besoin de la dimension de l’espace, et donc, de spatialité.
- L’actance pour la temporalité. Puisque l’actance/l’action est un mouvement. Et que pour que ce mouvement puisse exister et produire ses effets, nous avons besoin de la dimension du temps, et donc, de la temporalité. Pas de temps, pas d’action, pas d’effet….
Dans la pensée shandarienne, la présence est symbolisée par 2 empreintes de pieds et l’actance par l’empreinte d’une main ouverte.
Conditions pour la Présence & l’ Actance
Pour pouvoir mettre en pratique la présence, il y a 2 conditions, mentales et biologiques qui sont:
1) La focalisation de l’attention: Être focalisé ici et maintenant dans la dimension de l’espace dans laquelle nous sommes présents. Mais aussi pour ce faire, d’avoir l’ esprit libéré des préoccupations et histoires passées ou futures, des désirs de l’égo et des délires du mental.
2) La maintenance de soi: premier niveau de la culture de l’être. Car on ne peut pas être correctement présent si notre corps biologique et énergétique ne suivent pas! Il faut donc les mettre en condition ainsi que les entretenir à travers cette maintenance de soi. Autrement dit par l’hygiénisme shandarien.
Pour pouvoir mettre en pratique l’actance, il y a 2 autre conditions mentales et physiques qui sont:
1) La volition: l’intention (2) de mettre en application des 5 piliers du chemin des étoiles dans l’ordre donnée et les répéter ensuite sur cette même ligne temporelle.
2) L’action: la réalisation et matérialisation de l’intention à travers le geste et l’acte dans l’efséveia.
Présence et Actance mise en pratique
La mise en pratique de la présence et de l’actance se fait à travers l’application et le suivi strict des tables spatiales pour la présence et des tables temporelles (calendrier shandarien) pour l’actance. Dans ce sens elles indiquent où pratiquer (pour la présence) dans la dimension de l’espace et quant pratiquer (pour l’actance) dans la dimension du temps. Les tables spatiales et temporelles sont rattachés à la guidance stellaire. Plus précisément à la guidance secondaire de la grande guidance (guidance majeure).
Le sens de la présence et de l’actance
Le principe de la présence et de l’actance n’a pour seule et unique but et raison d’être de nous mettre en capacité de pouvoir accomplir notre moira à travers le prisme du chemin des étoiles. Autrement dit faire ce pourquoi nous sommes venus nous incarnés sur la 3ème planète (Gaïa, la Terre) de ce système stellaire (Solaria -le système solaire). Ainsi, sans présence ni actance, nous ne pouvons rien accomplir de notre Moira. A la place, on restons là soit a nous divertir, soit à nous perdre dans l’illusion de la matérialité du cosmos, des désirs de notre égo et des histoires de notre mental. Ce qui constitue une forme de procrastination « spirituelle » retardant notre propre évolution et réalisation de conscience, aussi bien pour les autres que pour nous-même. Car il faut aussi se souvenir que dans le cosmos, nous sommes tous liés et que nos réalisations sont également des ressources aidant à l »accomplissement et à l’épanouissement d’autres consciences à la fois incarnées et non-incarnées. Dès lors le fait de ne pas accomplir notre moira privent aussi les autres de ces mêmes ressources. Enfin, étant aussi une partie de ce que nous sommes, ce que l’on retire aux autres, on le retire également à soi.
(1) Il y a un temps pour l’activité et un autre pour la passivité. Dans ce sens l’activité permet la réalisation des choses et l’accomplissement de soi. Alors que la passivité permet la régénération de nos forces et de nos énergies, la croissance de soi et le résultat des choses que nous avons réalisées durant la précédente activité. Trop d’activité mène à l’épuisement du corps, de l’esprit et au burnout voir au déclenchement de pathologie diverses, et trop de passivité nous mène à l’atonie, la fatigue « il/elle est fatigué(e) de ne rien faire » et à la paresse. Il faut donc un équilibre entre l’activité et la passivité.
(2) Dans la pensée shandarienne, l’intention est liée à la volonté et à l’énergie psychique, alors que l’attention est liée à la perception et à la conscience.
