La Fotoekthesi (Φωτοέκθεση) ou Photoecthèse que l’on peut traduire par « exposer à la lumière » est une pratique shandarienne, notamment estivale (donc de la saison d’été), qui consiste comme son nom l’indique a exposer son essence de vie et son corps d’incarnation à la lumière. Pour ce faire, rien de plus simple. Il suffit simplement de s’allonger sous la lumière et de rester tout en s’y relaxant. Cette pratique possède plusieurs fonctions, notamment:
- Métaboliser la vitamine D : Comme la lumière est essentiel pour sa production, cette pratique contribue à maintenir l’état de Sthéneia (santé, forme, haute énergie) de notre incarnation.
- Recevoir la chaleur solarique générant un sentiment de confort, détente et de bien-être physique pour notre essence de vie.
- Alimenter, régénérer et dynamiser naturellement son corps énergétique (corps psionique) par la lumière en dehors de la grande régénération.
Rappelant ainsi que dès l’Antiquité, les Égyptiens, les Grecs (Hippocrate, le « père de la médecine », la recommandait) et les Romains reconnaissaient les bienfaits du soleil. Ils construisaient des « solariums » et utilisaient l’exposition au soleil pour traiter diverses affections, notamment des problèmes de peau. On parlait alors d’Héliothérapie ou thérapie par le soleil.
Les 2 formes de la Fotoekthesi
La Fotoekthesi possède deux formes qui sont l’exposition à la lumière naturelle et l’exposition à la lumière artificielle.
L’exposition a la lumière naturelle (donc a l’astre solaire) avec les fonctions définies auparavant. C’est la forme la plus directe d’absorption de l’énergie et des bienfaits physiques et subtils de l’étoile centrale de notre système stellaire: Hélios, le soleil.
L’exposition a la lumière artificielle avec une fonction soit de remplacement de la lumière naturelle (c’est que l’on observe dans la luminothérapie), soit une fonction plus essentielle (spirituelle) qui recréer artificiellement l’union et la fusion avec la Source de vie et sa lumière. Elle est ainsi conçue pour déclencher un processus de connexion profonde avec l’origine de toute vie et de toute lumière. Là ou des visions et des épiphanies qui alimentent l’éveillance de la conscience peuvent apparaitre. Enfin la lumière artificielle peut aussi être utilisée lors des incubations pour les transes shandariennes. Ce qui permet d’atteindre un palier ou niveau supérieur dans ce processus.
Cependant ces pratiques ne sont pas sans risque
En effet une exposition excessive et mal maitrisée aussi bien à la lumière naturelle qu’artificielle peut générer des dommages:
Pour l’exposition à la lumière naturelle: Cela peut engendrer un vieillissement prématuré de la peau, risque de cancers cutanés, dommages oculaires, hyperthermie. Bien que l’on soit majoritaire des bronzés dans le Shandarisme (quant on regarde le fondateur, c’est pas un suédois de la banlieue de Stockholm) , nous sommes moins exposées à certains problèmes de santé liés à l’exposition solaire que les personnes à peau très claire. Cela est dû principalement à la plus grande quantité de mélanine présente dans la peau de notre corps d’incarnation. La mélanine est le pigment naturel qui donne sa couleur à la peau, aux cheveux et aux yeux. Elle agit comme un filtre solaire naturel, absorbant et dispersant une partie des rayons ultraviolets (UV) du soleil, protégeant ainsi l’ADN des cellules cutanées des dommages. Toutefois, même une peau très foncée n’offre pas une protection équivalente à un écran solaire à indice élevé. L’équivalent de protection de la mélanine est estimé à un FPS (Facteur de Protection Solaire) d’environ 13 pour les peaux les plus foncées, ce qui est insuffisant pour une exposition prolongée ou intense. Enfin, sur le plan énergétique, une « surcharge » de lumière pourrait perturber le système, menant à une agitation, une hyperstimulation, ou un désalignement au lieu de la régénération recherchée. L’équilibre est ici clé.
Pour l’exposition à la lumière artificielle: Selon le type d’intensité, de spectre, de durée d’exposition , il y a également des risques de fatigue oculaire, de maux de tête, de perturbation du cycle circadien (sommeil/éveil) si mal utilisée, voire des risques pour la rétine si la source est trop intense. Comme pour toute source d’énergie, la dose est cruciale. Ce qui est écologique et vitalisant en quantité adéquate peut devenir toxique et dévitalisant en excès.