Qu’est-ce que le Tartaros dans le Shandarisme?

D’abord un peu d’Hellénisme pour poser les bases

Le Tartatos (Τάρταρος) ou « le Tartare » en Français était dans la mythologie grecque la prison des dieux de laquelle on n’en ressortait jamais. Plus précisément, la prison des Titans, un lieu de châtiment et d’obscurité profonde, bien plus bas que l’Hadès, le royaume des morts. Il était si éloigné de la terre que la distance entre les deux était la même qu’entre le ciel et la terre. C’était la prison la plus redoutée et la plus sécurisée de l’univers.

Selon la Théogonie d’Hésiode, le Tartare était l’une des premières entités à émerger du Chaos, aux côtés de Gaïa (la Terre) et d’Éros (l’Amour). Il était la personnification de l’abîme lui-même. Initialement, le Tartare était utilisé pour emprisonner les menaces pour les dieux, comme les Cyclopes et les Hécatonchires (emprisonnés par leur père Ouranos), puis les Titans vaincus par Zeus et les Olympiens lors de la Titanomachie. Avec le temps, le Tartare est devenu un lieu de châtiment éternel pour les mortels ayant commis des péchés impardonnables contre les dieux. Les punitions étaient souvent uniques et adaptées au crime de la personne. Parmi les figures les plus célèbres, on peut citer :

  • Sisyphe : Condamné à pousser un rocher au sommet d’une montagne, le voyant rouler de l’autre côté à chaque fois.
  • Tantale : Plongé dans une eau qu’il ne peut boire et face à des fruits qu’il ne peut atteindre.
  • Ixion : Attaché à une roue de feu en rotation.

Le Tartare était un lieu de terreur même pour les dieux de l’Olympe. Car il était réputé pour son infranchissabilité. Il était gardé par les Hécatonchires, des géants à cent bras et cinquante têtes, ou par des créatures comme les Furies. Sortir du Tartare était considéré comme impossible, ce qui en faisait une menace existentielle pour tout être divin qui oserait défier l’ordre établi.

Maintenant pour le Tartaros Shandarien

Dans le Shandarisme, le Tartaros est l’état de folie ultime dans lequel on ne revient jamais. Sur le plan psychique, il se manifeste par un état de déréalisation (être déconnecté de la réalité) et de dépersonalisation (être déconnecté de soi-même). Ce qui a pour effet de créer un état de confusion de la réalité et de perte complète de l’identité. On ne sait plus ou on est ni qui on est. De cette confusion nait un sentiment d’insécurité se manifestant par de la panique et de l’hystérie.

  • La panique est une réponse naturelle à cette perte de repères. C’est une tentative désespérée de l’esprit de retrouver un point d’ancrage, de crier à l’aide dans le vide de la conscience. C’est la réaction de survie face à la dissolution de soi.
  • L’hystérie, quant à elle, pourrait se manifester comme une expression du chaos intérieur. Incapable de donner un sens à la situation, l’esprit s’agite dans une réaction désorganisée, un peu comme un ordinateur qui plante et exécute des commandes aléatoires.

Ces deux émotions, panique et hystérie, sont les conséquences directes et logiques de l’insécurité radicale qui naît de cette confusion mentale. Elles ne sont pas la cause du Tartare, mais ses symptômes les plus visibles et les plus angoissants. Elles sont la manifestation de la souffrance de l’esprit enfermé, prisonnier de son propre désordre.

Sur le plan physique et donc incarnatoire, il se manifeste par une Catatonie. C’est à dire un état caractérisé par une immobilité physique, un mutisme, une absence de réactivité à l’environnement, ou parfois des comportements stéréotypés ou bizarres. La personne est donc  « absente » bien que son corps fonctionne (cœur qui bat, respiration, etc.). La conscience est détachée, « prisonnière » d’un autre monde situé au-delà du monde terrestre. A l’instar du Tartaros de la mythologie grec – ou les êtres sont enfermés dans un lieu d’où ils ne peuvent s’échapper. La  personne en état catatonique est « piégée » dans un monde interne, déconnectée de la réalité de son plan d’incarnation. Sa conscience est ainsi exilée dans un espace mental impénétrable, un abîme psychique.

Pourquoi cela peut-il arriver?

Suivre le chemin des étoiles est suivre un chemin d’éveillance de la conscience qui nous ouvre les clés des secrets et mystères du cosmos. Or, ces secrets et mystères ne sont pas réunis en un seul et unique lieu. Mais ils sont éparpillés dans de multiples réalités et dimensions de l’existence. A partir de là, pour pouvoir y accéder, on doit en sortie astrale accéder de manière simultanée a toutes ces réalités pour ensuite les réunifier et avoir le tableau complet qui dévoile enfin ces mystères.  Or, si on n’est pas psychologiquement, émotionnellement, conscientiellement ni vibratoirement préparer pour cette connexion multiple de réalité: on sait plus où on est ni qui on est!  On est dans une confusion mentale totale, d’insécurité, de panique et d’hystérie totale comme il a été précédemment cité.  Alors que sur le plan biologique et incarnatoire, on n’a plus de contact avec la réalité du plan physique. Donc il n’y a plus de réactivité du corps biologique, et là c’est la catatonie!  On reste ainsi prisonnier de cette confusion et de cette folie devenant désormais notre propre prison mentale: le Tartaros.

Quant cela peut il arriver?

Sur le chemin des étoiles, chaque gradient de cette voie d’éveillance (Gradient 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80) prépare et met en condition pour pleinement accéder au gradient 90 qui ouvre sur les secrets et mystères du cosmos. C’est à dire au degré de haute conscience. Or maintenant si on n’en fait qu’a sa tête, en suivant les désirs de son égo avec une soif de pouvoir, puissance, richesse, etc, qu’on suit le chemin des étoiles en hétérodoxie et en hétéropraxie en se croyant plus malin, plus fort que l’univers et la nature elle-même. Il n’y a pas de préparation réelle et effective du corps et de l’esprit afin de se connecter a ses réalités multiples et ainsi accueillir en soi les secrets et mystères du cosmos. Du coup lorsqu’on atteint le degré 70 du chemin des étoiles, on commence déjà a être déstabilisé. Ca ce sont les signes avant-coureur, mais aussi le début des emmerdes! Maintenant si on persiste et qu’on continue en ignorant les conséquences dangereuses de cette impréparation, le gradient 80 nous met la tête en l’envers. Enfin, si on est con comme pas deux et qu’on a pas toujours compris, on continue jusqu’à atteindre le gradient 90. Et là , c’est le Tartaros.

Ainsi à l’issu du gradient 90 du chemin des étoiles, selon que celui à été suivi dans son orthodoxie ou son hétérodoxie; dans son orthopraxie ou son hétéropraxie: soit on devient un pilier de lumière, soit on sombre dans le Tartaros.

Enfin, ayant une bio-obsolescence (obsolescence biologique), le corps d’incarnation finira tôt ou tard par vieillir et ses fonctions vitales s’éteindre. Autrement dit « décéder de mort naturelle ». Alors que l’essence de vie continuera de vivre restant prisonnière  du Tartaros, dans le labyrinthe mental sa propre folie. Dans le Shandarisme, le Tartaros est la « chute » de la conscience. Il est une mise en garde puissante contre l’orgueil et l’arrogance spirituel humaine.

ZetaReticuli4779

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