Selon le Shandarisme et plus précisement le Shandariana Dominatis, il y a 3 grandes phases pour pouvoir vivre durablement dans l’environnement spatial qui sont:
Phase I: L’adaptation
Dans la pensée shandarienne, l’espace n’est pas un ennemi, c’est notre manque d’adaptation à son environnement qui le rend hostile et dangereux. En effet, nos corps biologiques ne sont pas adaptés, ce qui rend dangereux de vivre dans ce milieu vaste (vide spatial, apesanteur, températures extrêmes, rayonnements cosmiques). Maintenant si nous prenons l’exemple de la Sibérie en Russie -qui est un climat inhospitalier et extrême avec de grandes étendues désertiques et des températures pouvant chuter à -60°C voir plus – si l’humain a réussit a vivre dans ces milieux, alors il est aussi capable de vivre dans un milieu comme l’espace. L’objectif n’est pas de combattre ni de vaincre l’espace, mais de nous adapter pour y correspondre. Cela passe non pas par la colonisation, mais juste la présence. En ce sens le Shandarisme fait une différence entre vivre dans l’espace et coloniser l’espace.
- Vivre dans l’espace consiste a exister, agir et se développer en symbiose et en harmonie avec l’espace.
- Coloniser l’espace consiste à dominer imposer sa volonté au reste de l’univers au grès de ses intérêts personnels, idéologies et désirs égotiques.
Vouloir coloniser l’espace est complétement puéril, dénuer de sens et irréaliste. Puisque ce n’est pas nous qui imposons nos lois à l’univers, mais lui qui nous impose les siennes. La réalité est que l’univers n’a que faire de nos désirs, croyances et revendications, il continue juste a exister selon ses propres lois et codes a la fois physiques et métaphysiques. A partir de là, soit nous nous adaptons, soit nous disparaissons. Cela n’est pas négociable. Enfin la course à l’espace est tout aussi infantile et immature que vouloir le dominer pour satisfaire son égo de petit sauvage de la planète des singes.
Aucun drapeau à planter sur un astre – seulement des emblèmes de symbiose et d’osmose. Aucune revendication d’appropriation d’astre, espace-temps ou de dimension de l’espace. Seulement une connexion et utilisation consciente et intelligente de l’univers et de ses ressources.
Phase II: La sécurisation
Une fois que nous sommes adaptés, nous devons sécuriser notre présence spatiale. Notamment au niveau des ressources. C’est à dire générer, protéger et pérenniser les productions, acheminements, stockages et consommation des ressources nécessaire pour y vivre. L’univers est un flux, pas un champ d’ objet a posséder ou a échanger. Il nous offre librement et gratuitement ses ressources (continuum espace-temps, actum énergie-matière). C’est à nous de les voir pour les saisir, savoir comment les utiliser de manière logique et écologique. Pour finir, suivant ce flux, les restituer en les réintégrant dans les cycles naturels de l’univers une fois que nous n’en avons plus l’utilité. Là ou l’univers peut les recycler pour les réutiliser de nouveau, soit pour lui-même afin de se régénérer, s’épanouir et ainsi continuer a exister. Soit utiliser par les autres formes de vie existantes dans le cosmos pour leurs propres besoins. Ce qui nous donne le cycle économique stellaire suivant: Prendre → Transformer → Utiliser → Retransformer → Restituer
Phase III: La confortisation
Une fois que nous nous sommes adaptés et que nous avons sécuriser notre présence, nous pouvons passer à la troisième phase qui est la confortisation. C’est à dire penser notre confort et bien-être à la fois physique, émotionnel et mental. Dans l’objectif d’être pleinement intégrer à l’environnement spatial.
Le bien-être psychologique et émotionnel naît de l’acceptation pleine et entière de sa place dans l’univers. Non d’une illusion de suprématie ou d’un esprit de lutte cherchant à s’imposer à tout prix aux forces naturelles du cosmos. Ce qui nécessite un esprit adapté. C’est à dire qui est ouvert, mais rester fort, dur et résilient face aux épreuves. Sinon vous allez péter un câble au bout d’un 1 mois voir moins et vous n’y survivrez pas.
Le bien-être physique naît de l’ergonomie ainsi que de la paix intérieure. L’ergonomie est la science de la conception d’un environnement pour s’adapter a nos corps d’incarnation. Ici le corps humain. Dans le contexte spatial, cela signifie que les habitats, les véhicules, les outils et les machines doivent être conçus de manière à minimiser la fatigue, le stress et les blessures physiques. A partir de là, la technologie est ce qui permet cette réalisation. Ainsi la technologie ne sert pas à conquérir, mais à se rendre compatible avec les lois physiques, psychologiques et émotionnels qui structurent et régulent notre incarnations dans un environnement spatial. Quant à la paix, si nous sommes pas déjà en paix avec nous-même, nous ne le sera pas avec notre propre environnement, aussi bien terrestre que spatial. On cherchera alors toujours des luttes, des oppositions qui n’ont pas lieu d’être jusqu’à finir de s’épuiser voir de s’autodétruire dans une totale folie. Cela fait plus de 5000 ans (soit remontant aux premières civilisations humaines) qu’on est en guerre contre n’importe qui ou n’importe quoi. Maintenant il est peut-être temps de devenir enfin mature et passer à autre chose de plus constructif.
De toute manière, il faut bien comprendre une chose, l’humain aura beau aller dans l’espace. Mais tant qu’il se comportera comme un débile mental, un sauvage, un conquérant, semant le chaos et la destruction là ou il passe, voulant dominer l’univers tout entier, jamais il n’accédera aux pleines ressources et conditions lui permettant de vivre durablement dans l’espace. Ils ne le permettront pas. Il devra alors se contenter de ses boites de conserve volante et cercueil flottant que sont les fusées, navettes et stations orbitales, qui, soi-disant passant ne sont absolument pas adaptés ni la présence spatiale, ni au voyage dans l’espace.
