La Perte et le Renouveau
Dans la pensée shandarienne, la perte totale de ce que l’on a l’illusion de posséder (famille, argent, amour, santé, travail, etc) est perçue comme le début d’une nouvelle vie. Cette perte est considérée comme une libération d’une existence précédente qui ne correspondait pas et/ou n’était plus utile à notre incarnation et à l’accomplissement de notre moira, notre mission sur cette planète. Par conséquent, cela marque un nouveau départ vers une nouvelle réalité, une nouvelle dimension, et une nouvelle vibration de l’être, alignées avec le devenir notre essence de vie et son accomplissement. Cette épreuve n’est donc pas vue comme une fin tragique, mais comme une opportunité de renouveau. En ce sens, en ayant tout perdu, on gagne une nouvelle vie… Dans cette optique, il est essentiel de se rappeler que tout ce qui nous arrive est toujours juste, bien que l’égo, avec ses attentes et ses désirs, puisse s’y opposer. L’égo résiste car cela va à l’encontre de ses croyances sur ce que devraient être les choses. Le véritable problème réside dans notre manque de perspective claire et d’objectivité, a ajouter a cela « le bal des émotions », ce qui nous empêche de juger correctement la justesse des événements.
L’Attachement au Passé
Dans de telles situations, l’attachement aux personnes et choses, aux situations qui ne sont plus là génère de la souffrance (1), alors que le lâcher-prise permet de traverser cette expérience avec un esprit pacifié et joyeux. Adopter une attitude de lâcher-prise, n’est rien d’autre qu’ une forme de détachement, permet de surmonter les épreuves avec une paix intérieure retrouvée. Lorsque cela arrive, se détacher des possessions matérielles, relationnelles et émotionnelles est crucial pour avancer sereinement. En adoptant le lâcher-prise et en dépassant les attentes de l’égo, il est possible de trouver la paix et de créer une nouvelle réalité plus en phase avec notre véritable nature. On est alors libre et en capacité de pouvoir continuer notre évolution de conscience comme cela était prévue dans cette incarnation. Rappelant enfin que ultimement, on ne peut pas être touché ni blessé, seul l’égo et le corps d’incarnation peuvent l’être. Ainsi lorsqu’on a tout perdu, l’attachement a cette perte qui est générateur de souffrance ne vient pas de ce que nous sommes réellement et véritablement (l’essence de vie), mais vient du moi inférieur aussi appelé l’égo qui nous sert de gouvernail pour piloter cette incarnation.
Un Choix de Positionnement
Face à la perte, nous avons toujours le choix de notre attitude. Deux options s’offrent à nous :
- Se focaliser sur ce qui est perdu : Cela mène à la victimisation, à la souffrance et peut conduire à des comportements autodestructeurs tels que la dépression, l’alcoolisme ou la toxicomanie.
- Voir les opportunités à venir : En se concentrant sur le futur et les nouvelles possibilités, on peut accomplir ce qui est prévu dans notre programme d’incarnation. Cela demande de la lucidité et de la force d’esprit.
Cependant, cette démarche nécessite une certaine clarté et force d’esprit, qualités que tout le monde ne possède pas nécessairement. C’est pourquoi, après avoir tout perdu, certaines personnes sombrent dans la dépression, l’alcoolisme, ou la toxicomanie, étant incapables de voir les nouvelles opportunités qui s’offrent à elles. Dans le cas du Shandarisme, Emeis, la conscience collective ainsi que notre égrégore, Ofthalmos permet de soutenir cette clarté et cette force d’esprit que l’on appelle ici le Qa.
(1) La souffrance comme la douleur est une information sensorielle qui peut être subliminer par le Katevnasmos quant la personne n’arrive pas a surmonter, gérer et dépasser cette information.