D’abord la définition pour savoir de quoi on parle
Le terme « émulation » provient du latin « aemulatio », dérivé du verbe « aemulari », qui signifie « imiter » ou « rivaliser ». Ce mot latin était utilisé pour décrire l’action de rivaliser avec quelqu’un, de s’efforcer d’égaler ou de surpasser quelqu’un dans un domaine particulier, que ce soit dans les compétences, les réalisations ou les qualités. Au fil du temps, le sens du mot s’est élargi pour englober également l’idée de « concurrence amicale », de motivation à s’améliorer grâce à l’exemple des autres et de désir de réaliser son propre potentiel pour des raisons purement égotiques. Bien que la concurrence dite » amicale » n’existe pas, c’est un mythe. Car toutes concurrences humaines est égoiste et avide et donc est par nature inamicale. Elle est une dynamique dans laquelle on essaye de tout prendre pour soi ou de le voler à l’autre voir d’écraser ou d’humilier ses semblables pour son petit égo et sa gloire personnelle. Alors où est l’amicalité la dedans? Dire qu’il existe une concurrence amicale est seulement un mensonge que l’on se dit à soi-même pour se donner bonne conscience et éviter les effrois et malaises de la culpabilité.
L’émulation dans le Shandarisme
L’émulation existe dans le Shandarisme, mais elle prend une autre tournure que celle de se surpasser dans une concurrence amicale. En effet, on voit l’émulation comme un processus d’évolution de la conscience menant au dépassement/surpassement de soi (et non au dépassement/surpassement des autres dans un rapport de concurrence (1)) afin d’atteindre un niveau d’être et de réalisation supérieur sur le chemin des étoiles. Ce processus s’opère naturellement de lui-même lorsque les causes et conditions à son apparition sont réunies. Les exercices comprenant les gradients de consciences génèrent ces dites causes et conditions.
A partir de là existe 2 types d’émulations qui sont:
- La petite émulation qui est la progression d’un gradient au suivant à l’intérieur d’un degré de conscience.
- La grande émulation qui est la progression d’un degré de conscience à un autre.
On ne sait jamais quant l’émulation se produira, car ce n’est pas nous qui décidons, mais la nature présente en nous en accord avec ce que nous sommes. Dans ce sens, on ne peut que favoriser cette émulation en amont et la constater en aval. Enfin, contrairement à la Franc-maçonnerie, il n’existe pas de rite d’émulation dans le Shandarisme.
(1) Dans le Shandarisme, il n’y a pas de mise en concurrence entre shandarien. Car étant une seul conscience, pensée et énergie, l’existence d’une concurrence revient à mettre en opposition plusieurs composant d’un même organisme. Il n’y alors plus d’équilibre ni d’harmonie intérieure nécessaire à au bon fonctionnement de ce dernier. Nous entrons alors dans une dynamique pathologique d’autodestruction pour seul motif la glorification puérile et infantile de l’égo de chacun. La concurrence n’est rien d’autre qu’une guerre d’égo pour savoir qui sera le plus fort et puissant, le plus beau et riche, le plus intelligent, le plus spirituel au détriment du bon sens et de la raison. En bref, la petite guéguerre des sauvages de la planète des singe se croyant au sommet de l’évolution. Dès lors le premier shandarien qui s’aventurerait sur cette voie sans issue prendrait la porte sans aucun retour possible. On ne veut pas de ce genre de comportement de petite merde chez nous qui ne fera qu’apporter lutte stérile, division et instabilité inutile à l’intérieur du Shandarisme. Rappelant ainsi que dans le Shandarisme, nous sommes dans la collaboration et non dans la compétition. Sur le chemin des étoiles, les plus avancés aident les autres a se hisser à leurs niveaux au lieu de chercher à les écraser dans une concurrence soit disante « amicale ». Le fait de collaborer et aider les autres permet alors d’accélérer leurs propres évolutions essentielles (spirituelles) et donc, accélère leurs propres émulations. Ce qui a pour effet de se rapprocher de la Source de vie et de diminuer par la même occasion le nombre d’incarnation/réincarnation. La collaboration rassemble et construit pour progresser vers la lumière. Alors que la compétition divise et détruit pour régresser dans l’obscurité et ainsi s’éloigner de la lumière.
