Oui, les shandariens n’enterrent pas leurs cadavres et donc, de cause à effet, n’ont pas non plus de cimetière! Ainsi au lieu d’enterrer nos corps dévitalisés, on les restituent à l’univers. Pour comprendre cette logique et pratique, il faut partir du fait que les corps que nous utilisons pour nous incarner et réincarner sont composés de poussière d’étoile.
Nos corps biologiques sont des poussière d’étoiles
Oui, ils le sont, et pour la bonne simple raison que Solaria (le système solaire) incluant Gaïa (la Terre) ainsi que son continuum, les organismes mono-cellulaires et pluricellulaires (dont nos propres corps d’incarnation) sont composés des mêmes particules élémentaires et atomes. Ces particules élémentaires ont toutes été créées puis assemblées en atome à travers différents évènements stellaires et galactiques de Galaxia (1).
Ainsi le terme « poussière d’étoile » fait ici référence à ses mêmes particules et atomes formés dans la matérialité de l’univers et qui composent nos corps d’incarnation.
Vous remarquerez ici que nous parlons de « nos corps » d’incarnation et non de « nous ». Car il ne faut pas oublier que dans la pensée shandarienne, nous ne sommes pas notre corps biologique, mais simplement incarné, nidé dedans. Puis une fois arrivé au terme de sa bio-obsolescence, nous quittons ce corps pour continuer ailleurs notre chemin dans le cosmos.
Maintenir l’unicité avec le cosmos
A partir de là, recherchant l’unicité avec le cosmos, nous devons ramener le corps dans l’unité du cosmos. Pour ce faire, on commence déjà par ramener le corps à son état antérieur (avant sa procréation) de poussière étoile pour ensuite réaliser la dite unité.
C’est là qu’entre en jeu « L’union du corps à la voûte céleste« . C’est à dire le marquage frontal du cadavre pour lier et unir vibratoirement ce dernier aux étoiles. Cette liaison vibratoire et énergétique facilite ainsi sa restitution à l’univers. Une fois enveloppé dans son Kálymma (son linceul blanc), le corps qui est nu et sans bijoux dedans est ensuite veillé durant 3 jours pour permettre au corps bio-photonique de complètement se dissoudre le corps biologique associé.
Puis le corps est ramené à l’état de poussière d’étoile par promession qui est un processus développé en 1999 à Jönköping en Suède par le Dr Susanne Wiigh-Mäsak.
Une fois en l’état de « poussière d’étoile » au lieu d’être enterré, on place les particules fines dans ce que l’on appelle dans le shandarisme une urne spatiale que l’on envoie pour finir dans l’espace. Là ou à travers cet acte, on ramène le corps (transformé en fines particules/poussières d’étoile) dans l’unité du cosmos. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui des funérailles spatiales.
Ainsi, voilà pourquoi nous n’enterons pas nos cadavres et qu’à la place, on les envoie dans l’espace lors d’obsèques spatiales.
Enfin, pour ceux qui ne le savent pas, il existe effectivement des sociétés spécialisées dans les funérailles spatiales. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est réel. D’ailleurs le scénariste de la série Star Trek, Gene Roddenberry fut le premier à avoir eu ses restes envoyés dans l’espace en octobre 1997. Donc, oui, c’est possible d’envoyer ses restes dans l’espace et oui, les shandariens le font. Cela fait partie intégrante des rites et coutumes shandariennes autour des funérailles.
(1) Galaxia est le nom shandarien que l’on donne à la voie lactée et Solaria, celui du système solaire. Enfin, on nomme Nexos, Sagittarius A* qui est le trou noir situé au centre de la voie lactée. Mais attention à ne pas confondre Nexos avec l’ile grecque de Naxos!