D’abord la définition pour bien s’entendre
La pudeur est à la fois un comportement et une attitude de retenue, de décence ou de modestie dans les paroles, les actions et apparences d’une personne. C’est un état d’être qui conduit à éviter de montrer ou de discuter de manière trop explicite des aspects intimes, personnels ou sensibles de la vie. La pudeur à pour fonction la protection de l’être incarné face à un environnement dont les individus sont potentiellement toxique et dangereux pour soi. Dans ce sens, le fait d’avoir cette détenu évite de diffuser des informations ou montrer des choses ou comportements qui peuvent être exploiter par certains, mais aussi être retourner contre soi dans un but de nuisance ou de manipulation.
La pudeur dans le Shandarisme
Dans le Shandarisme, la pudeur existe et se pratique aussi. Mais contrairement aux religions qui considèrent la pudeur comme une vertu morale, aidant à maintenir la pureté et l’intégrité spirituelle, la pudeur shandarienne est plus une tactique de préservation de soi qu’autre chose. Dans ce sens, on définit 4 grands types de pudeur:
1) La pudeur informationnelle: Elle est lié a l’information que l’on diffuse sur soi, mais aussi sur les autres. Ainsi:
- Ne pas déballer sa vie ni ses histoires sur internet et les réseaux sociaux
- Ne pas laver son linge sale sur la place publique (internet y compris)
- Ne pas dévoiler ses réalisations faites ni annoncer ses projets futurs (gare à la jalousie)
- Ne pas communiquer sur sa propre santé
- Ne pas dévoiler ses revenus ni son patrimoine (gare aux profiteurs et à la jalousie)
2) La pudeur émotionnelle: Elle est liée à la maitrise de soi et de ses propres émotions. Donc ne pas exprimer de manière excessive ses émotions dans une expansivité émotionnelle qui pourrait être une source potentielle de problème. Par exemple exprimer sa colère dans une violence qui peut amener à des blessures, des dégradations, etc.. Mais aussi à un ostracisme menant à un isolement social. Parce que quant une personne commence à péter les plombs et devenir violente et destructrice, notre instinct de survie se réveille, on s’éloigne d’elle et on l’évite après pour notre propre sécurité. Du coup, elle se retrouve seule et rejetée des autres.
3) La pudeur corporelle: Elle est liée au corps d’incarnation. Cette pudeur consiste ainsi à ne pas montrer son cul à la vue et à la barbe de tous (pour les femmes). Cependant cela ne concerne pas l’allaitement maternelle. En effet, une femme shandarienne peut donner son sein en public afin de nourrir son nourrisson. Enfin, cela ne concerne également pas la nudité rituelle. Cette pudeur corporelle est donc liée ici aux comportements et intentions de provocation.
4) La pudeur relationnelle: Elle est liés aux comportements interpersonnels. Notamment faire de l’ostentation, attirer inutilement l’attention sur soi ou encore faire des démonstrations d’affectivité un peu trop suggestives aux yeux de tous. Dans le Shandarisme, les démonstrations d’affectivités sont autorisées jusqu’à une certaine limite. La limite étant de commencer à se peloter ou se rouler une pelle en publique. Rappelant ainsi que se rouler une pelle est considérée comme un baiser de kharisma. Donc un acte sexuel…
Pudeur & télépathie shandarienne
Maintenant concernant la pudeur vis à vis de la télépathie et de la conscience collective pour les shandariens, cela ne change pas grand chose dans le fond. Car même si notre champ énergétique (corona radiata) diffuse naturellement de l’information sur soi qui peut être captée, vue et comprise a celui qui est réveillé ou éveillé, la pudeur reste identique avec un petit plus. A savoir que dans ce contexte bien précis, la pudeur informationnelle consiste à ne pas diffuser VOLONTAIREMENT des informations sur soi dans un milieu neutre (on ne parle pas de soi tout simplement) (1) ou bien de créer une bulle de protection télépathique en milieu toxique et hostile. Quant aux pudeurs émotionnelles, corporelles et relationnelles, leurs applications restent inchangées.
(1) Sur le chemin des étoiles, le développement de ses capacités psi (télépathie comprise) va de pair avec la maturation de la conscience. Plus on est conscient, plus on devient mature aussi bien sur le plan intellectuel que psychique (les pouvoirs psi). C’est comme la croissance naturelle du corps humain. Il n’y a pas une partie qui grandit plus qu’une autre, c’est le tout qui grandit. Pour la maturation conscientielle, c’est pareil. Dès lors même si on voit et on comprend des choses sur Y ou X, on ne va pas juger, commenter, faire des commérages par derrière , crier ce que l’on sait sur tous les toits (Attention « les concierges de service » sont très mal vu dans le cercle), ni l’utiliser contre la personne en question. Il y a donc une certaine maturité d’esprit qui nous pousse naturellement au non-jugement, à la retenu et au silence sur ce que l’on sait d’une personne afin de rester dans l’harmonie du tout. Ce qui n’est rien d’autre qu’application concrète parmi tant d’autre de la cosmoéthique shandarienne.