D’abord rappelons-nous de ce qu’est l’égo…
L’égo qui veut dire « MOI » en grec n’est rien d’autre que le Moi inférieur par opposition au Moi supérieur. La fonction de l’égo est de s’identifier à notre personnage (persona) dans cette présente incarnation. Autrement dit, sans l’existence de l’égo , on ne pourrait pas s’incarner pour faire ce que nous avons à faire. Quant on sait cela, on commence alors à comprendre que vouloir « dissoudre l’égo » n’est peut-être pas une bonne chose. Car sans ego, donc, sans un « moi », on serait juste comme un légume dans ce corps.
Oui, mais les bouddhistes disent que… Ici vous êtes chez les Shandariens, pas chez les bouddhistes. Les bouddhistes pensent et disent ce qu’ils veulent sur la dissolution de l’égo, ce n’est pas notre affaire.
Le problème n’est pas l’égo en soi
Mais a quoi il s’identifie et qui aura un impact sur le niveau d’estime de soi. Dans ce sens, si l’égo s’identifie a des croyances et valeurs personnelles qui baissent l’estime de soi, l’égo deviendra faible. A l’inverse, si l’égo s’identifie a des croyances et valeurs personnelles qui montent l’estime de soi, l’égo sera fort.
Avoir un égo faible est un problème, car il résulte d’une faible estime de soi qui aura fatalement un impact sur nos pensées, attitudes et comportement, mais aussi sur notre niveau d’énergie. Or un faible niveau d’énergie créer le terrain favorable aux maladies parmi d’autres facteurs (1). Mais un faible égo, une faible estime de soi peut aussi pousser certaines personnes à vouloir diminuer les autres à leurs propres niveaux pour se sentir « rassurer » et « mieux ». C’est le cas des PN (Pervers Narcissiques).
Avoir un égo fort n’est pas un problème soi, sauf lorsqu’il amène la personne à penser, agir et être en inadéquation avec sa nature véritable ainsi qu’avec son environnement et ce qui le compose (la situation, les personnes , etc). Si par exemple la personne a un égo fort au point de se sentir supérieur aux autres pour ensuite les écraser, cela ne va pas. Il existe ainsi un ego fort « écologique » qui participe à la réalisation de soi et un égo fort « toxique » qui pousse à tout détruire sur son passage comme un bulldozer.
Avoir un égo qui soit faible ou fort et toxique se corrige par un travail sur soi. Notamment en travaillant sur l’estime de soi. Ce n’est donc pas une fatalité.
L’égo se dissoudra de lui-même…
Lorsqu’il n’aura plus de raison d’être pour la conscience. C’est à dire qu’au moment ou vous n’en aurez plus besoin , l’égo commencera à se dissoudre de lui-même sans qu’il n’y ait d’autre à faire. Quant? Tout dépend des cas, il n’y a pas de règle absolue en la matière. Mais cela surviendra de manière naturelle après la phase de dévitalisation. Dit autrement « après la mort ». A partir de là:
- Soit vous vous identifiez encore à votre ancienne identité incarnatoire pour X raisons et vous conservez votre égo jusqu’à ce qu’il y ait une complète désidentification.
- Soit une fois dévitalisé, vous avez pris conscience de votre situation, vous cessez alors de vous identifier à votre ancienne identité incarnatoire dans un lâcher prise. Et là, l’égo se dissout de lui-même.
C’est aussi simple que cela. Il n’y a pas besoin de chercher midi à quatorze heure. De ce fait, il est inutile de vouloir dissoudre l’égo dans l’immédiat, sauf si vous voulez vous retrouver apathique et finir sous traitement médicamenteux. Continuez juste à faire ce pourquoi vous êtes venu vous incarner sur la 3ème planète de ce système stellaire (Solaria, le système solaire). Maintenant si vous avez un réel problème d’égo (et pas dans votre imaginaire, parce que le mental est aussi très fort pour vous faire croire des choses qui n’existe pas) cela se résolve très bien par un travail sur l’estime de soi.
(1) Il n’y a pas que cela, il y aussi d’autres facteurs tels que l’hygiène de vie, les niveaux de stress, etc . Ne dites pas ce que l’on n’a pas dit.
