D’abord qu’est-ce que l’hédonisme?
A l’origine, l’hédonisme est une doctrine philosophique qui place le plaisir au cœur de l’existence humaine. En d’autres termes, selon les hédonistes, le but ultime de la vie est de rechercher le plaisir et d’éviter la douleur. L’hédonisme est attribué à Aristippe de Cyrène, un philosophe grec. Dans ce système de pensée, le plaisir est considéré comme le bien suprême et le moteur de toutes nos actions. A partir de là, il existe différentes formes d’hédonisme qui sont :
- Hédonisme cyrénaïque: C’est la forme la plus ancienne et la plus radicale, qui prône la recherche immédiate des plaisirs sensoriels.
- Hédonisme épicurien: Épicure propose une vision plus nuancée, en distinguant les plaisirs simples et durables des plaisirs superficiels et éphémères.
Enfin, il faut savoir que l’hédonisme a souvent été critiqué pour être une philosophie trop individualiste, égoïste et superficielle.
Le Shandarisme tolère l’hédonisme
Du moins, jusqu’à une certaine limite! Pourquoi? Pour le comprendre il faut partir de l’observation de la vie stellaire sur cette planète. Lorsqu’on voit la première fois la terre, vous avez de beau paysages. Donc a première vue (ou vue de l’extérieur), cet astre ressemble à un paradis terrestre. Sauf que quant on s’y incarne pour vivre une vie sur cette planète, le paradis se transforme vite en enfer! Que cela soit vivre dans la nature sauvage ou vivre dans les civilisations humaines, on doit lutter pour survivre. C’est à partir de là qu’intervient l’intérêt pour l’hédonisme. En effet dans une incarnation terrestre, la vie est dure et difficile. Autrement dit, il est inévitable que l’on va souffrir, que l’on va avoir mal. Car cela fait partie intégrante de l’expérience humaine. A partir de là, l’hédonisme devient un palliatif qui permet d’adoucir cette expérience humaine et ainsi la rendre plus supportable afin de mener à terme son incarnation et donc, la réalisation de sa moira. Autrement dit, faire ce pourquoi nous sommes venus nous incarner sur la 3ème planète (Gaia, la terre) de ce système stellaire (Solaria, le système solaire).
Cependant, il y a une limite à ne pas franchir
Cette limite est celle de vouloir éviter à tout prix la douleur dans un hédonisme pur et dur. Car dans la pensée shandarienne, la douleur a également une fonction dans cette incarnation. Elle est un signal et un message pour nous indiquer que quelque chose ne va pas et ainsi nous inciter à trouver et appliquer une solution pour sortir de cette douleur. Ce qui constitue une leçon de vie pour ensuite nous améliorer. Mais si maintenant on évite la douleur par peur de la souffrance et de l’inconfort qu’elle suscite en nous, on en fait pas l’expérience, et donc, on n’apprend rien de ce qui était prévue pour cette incarnation terrestre. Dans ce sens, il ne faut pas chercher à éviter la souffrance (ni a la provoquer inutilement, il ne faut pas être masochiste non plus!), mais seulement l’accepter quant elle se présente à nous pour ensuite y répondre de manière logique et écologique. Puis lorsque cette douleur n’a plus de raison d’être, elle disparait d’elle-même. Maintenant si elle est encore là, cela veut tout simplement dire que le problème à l’origine n’a pas encore été résolu ou bien que la résolution n’a pas encore prit ses pleins effets….
Faire face à la souffrance et à la douleur demande également d’avoir une grande force de caractère et une forte résilience. Là ou la force de la Conscience collective et le Qa viennent à la rescousse pour nous soutenir dans les épreuves! Enfin, si la douleur est beaucoup trop importante et devient ingérable, la pratique du Katevnasmos permet d’en diminuer le ressentie voir de le subliminer ci-nécessaire.
A partir de là, la recherche du plaisir ne doit pas être une recherche égotique et extrémiste, mais une recherche et une application modérée afin de rester dans l’harmonie et l’équilibre de la nature ainsi que dans l’unité de l’univers. Sinon on reste ici et là, dans la oisiveté, à ne plus rien faire de notre incarnation, perdu dans l’illusion et l’attachement à nos sens. Là ou il n’y a plus d’accomplissement de soi ni évolution de conscience possible. Les extrêmes ne sont jamais bon, car il sont paralysants, entropiques et destructeurs dans leurs effets. Pour éviter ce type d’écueil, cette recherche et application du plaisir nécessite conscience, connaissance et maitrise de soi. La conscience et la connaissance pour voir et savoir ce que l’on fait. Et la maitrise de soi pour pouvoir s’arrêter lorsqu’il le faut et ainsi éviter de tomber dans ces extrêmes et leurs conséquences tant négatifs que toxiques.