Contrôle ou pas contrôle?

Qu’est-ce que le contrôle?

Quant nous parlons ici de contrôle, nous ne parlons pas de vérifier quelque chose, mais de dominer quelque chose. Rappelant qu’en français, le mot « contrôle » a plusieurs sens! Ainsi, dans la pensée shandarienne, le contrôle est la volition et l’action de dominer quelque chose ou quelqu’un. La raison d’être et la fonction du contrôle n’est pas de dominer pour répondre a une quelconque soif de pouvoir et de toute puissance qui n’est rien d’autre que l’égo et ses désirs, mais de contenir et orienter les forces,  les énergies et les consciences dans un momentum de l’espace et du temps afin de rester dans l’unité et l’harmonie avec l’univers. Là ou la vie et la nature peuvent s’exprimer et d’accomplir telle qu’elles sont programmées à le faire. A partir de là, le contrôle pourra être positif et écologique ou au contraire négatif et toxique selon la situation dans laquelle on se trouve:

  • Si le contrôle est utilisé de manière logique, connaissante et consciente/claivoyante pour maintenir l’ordre et l’unité dans la vie et l’univers afin que l’existence puisse pleinement s’exprimer,  s’accomplir et s’épanouir, il devient positif et écologique.
  • Si le contrôle est utilisé de manière illogique, ignorante et inconsciente/aveugle (1) ou pour répondre aux désir de pouvoir et de toute puissance de l’égo, répondre aux délires du mentale dans des idéologies et croyances,  pour répondre à une peur et un sentiment d’insécurité, il devient négatif et toxique.

Plusieurs niveaux de contrôle

Dans le cosmos, il est observé plusieurs niveaux de contrôle dont:

  1. Le contrôle cosmique qui est le contrôle de l’existence par ses propres lois, codes et principes naturels. Par exemple les lois de la physique, de la chimie, etc. Rappelant ainsi que dans le paradigme shandarien, le cosmos est l’autorité suprême.
  2. Le contrôle essentiel qui est le contrôle venant de la part de notre moi supérieur localisé dans la Source de vie qui dirige notre vie ainsi que nos incarnations. Rappelant encore que notre moi supérieur est un composant de la Source. C’est à travers lui que le cordon de cristal aussi appelé « fil d’or » est rattaché.
  3. Le contrôle égotique qui est le contrôle venant de notre égo. C’est à dire de la partie inférieure et incarnée de notre moi.
  4. Le contrôle égrégorique qui le contrôle d’un égrégore sur un ensemble d’essence de vie (d’âme), qu’elles soit incarnées ou non.

Enfin, il faut savoir que ce que l’on appelle contrôle mental, psychologique, etc ne sont que des modalités à travers lesquels le contrôle s’exerce.

Contrôle ou pas contrôle?

Selon la situation dans laquelle nous sommes, on utilisera le contrôle ou non. Dans ce sens, lorsque la situation exige un contrôle pour préserver la vie, l’unité des incarnations, on suivra la voie de la raison et on appliquera se contrôle. Par exemple, un type commence a péter un câble pour X raison et commence a devenir violent, agresser les gens ou tout casser autour de lui, ou encore qu’il tente de violer votre petite amie voir d’incendier votre maison ou voler votre voiture. Là le contrôle du corps et de l’esprit du type en question devient nécessaire pour préserver ce qui doit l’être et ainsi éviter les éventuelles blessures, traumatismes, paralysies voir des décès consécutifs à son comportement délirant et qui du même coup pénaliserait l’accomplissement de vos propres incarnations. Un autre exemple est le contrôle de soi ou « autocontrôle » qui vise a se contrôler soi-même, ses pensées et ses émotions, ses paroles et actions afin d’éviter de commettre l’hybris générateur de kesh et ainsi  rester dans l’harmonie avec l’univers. Maintenant en dehors de ce type de cas de figure, le contrôle n’est pas utile et donc, n’a pas a être applicable.  Il faut toujours suivre le bon sens, la voie de la raison.

D’un autre coté, quant on exerce un contrôle qui n’est pas nécessaire, déraisonnable ou inadapté, ses effets deviennent toxiques et négatifs. Par exemple vouloir contrôler les autres par manque de confiance en soi qui génère un sentiment d’insécurité. Et donc pour répondre a cette insécurité illusoire et ainsi se rassurer, la personne va vouloir contrôler les gens. Ou encore vouloir tout contrôler pour que les choses soient conformes à un désir ou une quelconque croyance, une idée qu’on se fait de la réalité. Sauf qu’en agissant ainsi on retient et bloque la libre circulation et action des êtres et des énergies. Ce qui les empêche d’accomplir leurs Moiras , de se réaliser et ainsi participer à l’épanouissement cosmique.

Enfin, il ne sert à rien de vouloir tout contrôler, car le cosmos qui est l’autorité suprême le fait à notre place à travers les forces cosmiques agissantes et interagissantes. Ainsi à travers l’action de ses forces invisibles, il en résulte que tout est toujours ordonné pour être juste (l’homéostasie cosmique). Ceci afin de faire fonctionner et épanouir l’existence toute entière selon le grand dessein. Et non pour être conforme aux désirs, croyances et revendications égotiques, délirantes et puériles des uns et des autres.

Ce contrôle appliqué est ici le contrôle égotique..

Mais là attention à la confusion des genres! En effet, l’ignorance pousse a croire que le contrôle de l’égo n’est là que pour répondre aux désirs de l’égo, alors qu’en réalité non. Cela peut effectivement l’être, mais pas obligatoirement! Ainsi le contrôle en provenance de l’égo peut répondre à un désir, mais il peut également répondre à un impératif d’unité, de sauvegarde et de sécurité de notre propre incarnation ou de celle des autres. Tout n’est jamais tout blanc ou tout noir!

(1) Même si vous n’avez pas de mauvaises intentions au départ, mais que vous faites cela de manière illogique et ignorante, inconsciente et aveugle en suivant vos propres croyances, vos émotions, vos désirs ou votre mental, cela va mal se terminer! Car vous penserez et agirez en inadéquation avec la situation, les lieux et les personnes. Comme on dit: l’enfer est pavé de bonnes intentions…

ZetaReticuli4779

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