Dans la pensée shandarienne, on reconnait 4 différents types de sortie au jour dont chacune d’entre elle possède son propre sens ésotérique. Ces 4 types de sortie au jour sont:
I. La sortie au jour céphalique
Le premier type est la sortie au jour céphalique. Autrement dit, l’accouchement par la tête. C’est la présentation la plus fréquente. Dans la plupart des cas, la tête du bébé est engagée dans le bassin de la mère et est la première à sortir lors de l’accouchement vaginal. C’est considéré comme le mode d’accouchement le plus naturel. Le sens ésotérique de la sortie au jour céphalique est que l’incarnation était volontaire et que la conscience incarnée dans ce corps, sort volontiers au jour pour vivre son expérience terrestre.
II. La sortie au jour podalique
Le second type est la sortie au jour podalique. L’accouchement par le siège. Lorsque le bébé est en position de siège, cela signifie que ses fesses ou ses pieds sont en position basse dans le bassin de la mère plutôt que la tête. L’accouchement par le siège peut être plus complexe que l’accouchement par la tête, et il peut y avoir un risque accru de complications. A noté qu’il existe également plusieurs variantes de présentation podalique du nouveau-né. Dans certaines situations, l’accouchement par le siège peut être géré de manière vaginale, mais dans d’autres cas, une césarienne peut être recommandée pour des raisons de sécurité. Le sens ésotérique de la sortie au jour podalique est que l’incarnation était involontaire et donc imposée. La conscience incarnée dans ce corps, sort au jour « en trainant les pieds » (si on peut dire ainsi) pour vivre son expérience terrestre.
III. La sortie au jour césariale
Le troisième type est la sortie au jour césariale. C’est l’accouchement par césarienne. La césarienne est une intervention chirurgicale au cours de laquelle le bébé est extrait de l’utérus par une incision faite dans l’abdomen et l’utérus de la mère. La césarienne peut être programmée à l’avance ou réalisée en urgence en cas de complications. Le sens ésotérique de la sortie au jour césariale (quant ce n’est pas une « césarienne de confort » (1)) est que la conscience est restée bloquer dans son processus d’incarnation pour diverses raisons et donc, ne peut pas sortir au jour sainement. Les divers problèmes gynécologiques et obstétriques nécessitant la césarienne ne sont que l’expression et manifestation de ce blocage dans la matière. Souvenez-vous ainsi que lorsque l’esprit ne s’exprime pas avec des mots, c’est le corps qui s’exprime avec des maux.
IV. La sortie au jour coconique
Le quatrième type est la sortie au jour coconique. C’est l’accouchement dans lequel le bébé nait coiffé. C’est à dire une naissance dans l’enveloppe amniotique comme dans un cocon, d’où l’adjectif coconique utilisé ici. C’est un événement rare, mais qui existe. Rare car la poche amniotique se rompt généralement spontanément pendant le travail, libérant le liquide amniotique. Le sens ésotérique de la sortie au jour coconique indique que l’incarnation est protégée par les forces de l’autorité suprême, le cosmos, car la conscience incarnée aura une importante moira à accomplir pour le futur. Charlemagne, Napoléon, Lord Byron, Sigmund Freud sont « nés coiffés » dit-t-on.
(1) Les césariennes de conforts ou « césarienne de convenance » sont des césariennes qui sont pratiquées sans indication médicale urgente ou nécessaire. De nos jours, certaines femmes non-shandariennes demandent cela lorsqu’elles n’ont pas envie de faire le travail et/ou redoute les contractions et contrainte liés au processus naturel de l’accouchement. Dans le Shandarisme, la césarienne ne doit être pratiquée que si elle est médicalement nécessaire, voir urgente, et non parce qu’on a pas envie de faire le travail ni l’expérience de la sortie au jour. Ce qui exclut donc les césariennes de confort.
