D’abord, la définition pour bien s’entendre
Qu’appelle-t-on « hiérarchie céleste » dans la pensée shandarienne? La hiérarchie céleste est une échelle de conscience et de longueur d’onde (fréquence vibratoire) sur lesquels vibre les essences de vie (l’âme) à différents stades de leurs évolutions d’être dans le cosmos. Ce n’est donc pas une hiérarchie de commandement comme dans les théologies et les religions (ange, archange, démon & Cie), mais plutôt une hiérarchie d’épanouissement et de réalisation de l’être dont la conscience est la clé de voûte. Dans cette hiérarchie céleste, il n’existe pas de rapport de soumission ni d’obéissance infantile et aveugle à une quelconque puissance supérieure comme dans les religions, puisque notre moi supérieur ainsi que l’ordre naturel de l’univers et les lois du cosmos agissent pour nous encadrer de manière logique et écologique dans notre existence, réalisation et évolution d’être.
Oui, mais comment savons-nous que cette hiérarchie existe vraiment?
Par simple observation et déduction de ce qui est observé. En effet, lorsque nous sortons de notre corps pour ensuite faire un voyage astral de manière totalement consciente et lucide, nous rencontrons d’autres êtres comme nous. Certains sont à des stades de conscience plus évoluées que nous et d’autre, moins évoluées. Or, la réalité est que nous sommes tous liés les uns aux autres dans le cosmos. Il n’existe pas de séparation. Maintenant, le fait qu’il y ait ces liaisons et connexions entre des êtres plus évolués et moins évolués nous pousse naturellement à prendre conscience de l’existence d’une hiérarchie. L’évidence de la chose saute aux yeux, du moins à celui qui veut bien voir!
Les limites de l’hiérarchie céleste
Cependant cette hiérarchie connait aussi ses propres limites. En effet, lorsque nous sommes dans la lumière de la Source de vie, nous sommes un avec le tout. De ce fait, il n’y a plus de hiérarchie céleste qui puisse tenir ni exister! Puis qu’a ce moment là, nous sommes dans l’unité et non plus dans la dualité/multiplicité. Autrement dit, nous ne faisons plus qu’un avec la lumière! Dès lors, ce n’est qu’une fois sortie de la lumière par l’Antapocatastase (1) que nous entrons dans cette hiérarchie de conscience et de fréquence vibratoire. Enfin, lorsqu’on entre de nouveau dans la lumière par l’Apocatastase, nous sortons de facto de cette même hiérarchie céleste.
Notre présence dans cette hiérarchie
Que nous le voulions ou non, nous sommes tous sans exception (shandarien et non-shandariens) présent quelque part dans cette hiérarchie céleste. A quel niveau sommes, nous réellement? La vérité est qu’on en sait rien du tout! La seule certitude que l’on a est que nous ne sommes pas dans le haut de hiérarchie, sinon nous ne serions pas là a nous incarner pour poursuivre notre évolution et qu’on ne croiserait pas des être plus évolués que nous. Mais nous ne sommes pas non plus en bas de l’échelle, sinon nous serions dans l’enfer des mondes de kesh. Nous sommes donc quelque part au milieu, où exactement? Cette donnée demeure inconnue pour le moment. Dans ce sens, le premier ou la première qui vous sort qu’il ou elle est au sommet de la hiérarchie céleste ment. Car la vérité et la réalité est qu’aucune conscience incarnée dans l’univers ne peut se situer au sommet de cette hiérarchie. Sinon elle ne serait pas là (3)! Simple question de bon sens. Pas même les Shandariens! En effet, le degré de haute conscience du chemin des étoiles n’est pas situé en haut de la hiérarchie céleste et le degré de basse conscience n’est pas non plus en bas! Mais quelque part au milieu (2). C’est d’ailleurs pour cela que dans la pensée shandarienne, il y d’autres degrés venant après le degré de haute conscience, nous faisons ainsi entrée dans le stellarisme et le cosmisme shandarien.
Enfin, notre présence dans cette hiérarchie n’est pas figé ni statique, mais dynamique et évolutive. Ainsi plus on devient éveillé et conscient, plus nous sommes haut sur cette échelle vibratoire, nous dirigeant ainsi vers les plans supérieurs du cosmos. Là ou est la lumière et le bliss. A l’inversé moins nous sommes éveillé et conscient, plus nous sommes bas dans cette même échelle. Là ou est l’obscurité et le kesh.
(1) Attention à ne pas confondre ici l’Antapocatastase précédent la catabase qui est le départ de la lumière avec l’Apocatastase , qui est le retour dans la lumière succédant à l’Anabase. L’antapocatastase a lieu au début de ce présent cosmos et l’apocatastase à la fin de celui-ci dans la grande roue de l’existence.
(2) Le terme haute conscience et basse conscience fait référence à l’échelle du chemin des étoiles et non à l’échelle de la hiérarchie céleste! Attention à ne pas confondre les deux.
(3) Les êtres présents au sommet de la hiérarchie céleste n’ont plus besoin de se réincarner contrairement a nous. Dans ce sens, si on est encore incarnés dans un corps, cela veut tout simplement dire qu’on n’a pas encore atteint le haut de cette hiérarchie. Donc ceux et celles bien incarnés parmi nous qui se disent au sommet de l’évolution, qu’ils n’ont plus besoin de se réincarner sont dans les histoires de leurs mentals et désirs de leurs égos. C’est comme ceux et celles qui se disent « travailleurs de lumière, être spirituel, lumineux, divin, bla bla bla », sauf que chez eux la lumière est éteinte…
