Qu’est-ce que l’humilité chez les Shandariens?
Posons d’abord le contexte pour bien comprendre. Que l’on soit Shandarien ou non-shandarien, homme ou femme, jeune ou vieux, il est un fait observable et indéniable que nous sommes TOUS SANS EXCEPTION limités dans nos facultés et capacités. Ces limitations ne sont rien d’autre que le fruit de notre propre condition d’incarné. Ce que certains appellent aussi « la condition humaine ». En effet, lorsque nous nidons et nous incarnons dans un corps humain masculin ou féminin (peu importe) pour réaliser notre moira, tous notre savoir est oublié, nos capacités psi compressées et nos facultés de réalisation restreintes (1). Ce qui a pour conséquence de nous créer ces dites limitations.
Ces limitations ont une fonction et une utilité à notre incarnation.
Autrement dit, elles ne sont pas là par hasard. Dans ce sens, elles permettent de focaliser toutes nos facultés et capacités nécessaires à ce pourquoi nous sommes venus nous incarner en limitant leurs accessibilités et champ d’action. Nous pouvons ainsi nous dévouer en immersion complète et totale dans la réalisation de notre programme d’incarnation sans aucune échappatoire possible vers d’autres possibilité de réalisation et d’expérience. Mais cela permet aussi a ce que notre incarnation et son accomplissement restent en cohérence avec l’accomplissement de l’incarnation des autres êtres dans un rapport harmonique, logique et écologique. Et ainsi éviter que cela part dans tous les sens dans une situation d’anarchie et de chaos qui rendrait impossible toute réalisation de conscience.
Maintenant, on en vient à l’humilité
L’humilité est la conséquence de la reconnaissance et l’acceptation de ses propres limites de savoir, de faculté et de capacité en tant qu’être incarné dans la matière. Ainsi l’humilité n’est rien d’autre que la connaissance, la reconnaissance et l’acceptation de nos limitations incarnatoires. L’humilité ne veut pas dire « je suis une grosse merde » et « je m’écrase devant les autres ». Car cela n’est pas de l’humilité, mais seulement un manque d’estime de soi a sa juste et réelle valeur. Tout comme nos limitations, l’humilité a également une fonction et une utilité. Elle permet ainsi de nous voir tel que nous sommes durant cette incarnation pour pouvoir ensuite « laisser la place » nécessaire à notre propre remplissement et réalisation de conscience. C’est à dire qu’en reconnaissant et en acceptant nos propres limites, on laisse de la place en nous pour accueillir et recueillir des connaissances et compétences manquantes et nécessaires que nous devons apprendre pour mener à bien notre programme d’incarnation.
C’est pour cela que l’humilité est importante et qu’il faut rester humble. Mais rester humble en conservant une correcte estime de soi pour ne pas s’écraser devant les autres. Si vous vous êtes incarnés ici, cela veut dire que vous avez de la valeur pour l’autorité suprême. Sinon vous ne seriez pas là. Dès lors si vous avez de la valeur, vous avez le droit au respect. Car on ne respecte que ce qui a de la valeur. Et ceux ou celle qui ne sont pas content, on les emmerde. Point barre… Il ne faut pas se laisser marcher dessus.
Le contraire de l’humilité
Le contraire de l’humilité est l’arrogance. L’arrogance se définit comme un ensemble d’attitude et de comportement résultant d’un sentiment de supériorité ou de suffisance envers les autres. Cela se manifeste souvent par une conviction de sa propre importance, une confiance excessive en ses capacités et une tendance à minimiser les opinions ou les contributions des autres. Les personnes arrogantes ont souvent du mal à accepter les critiques ou les suggestions des autres et peuvent être très critiques envers les autres sans prendre en compte leurs sentiments. Elles peuvent également être condescendantes, méprisantes ou même offensantes envers les autres, ce qui peut créer des tensions dans les relations avec les autres incarnés. L’arrogance peut être la résultante de plusieurs sources, dont:
- Un désir égotique de se sentir plus puissant ou plus influent que les autres.
- Mécanisme de défense pour masquer un manque d’estime de soi.
- Compenser une insécurité ou un sentiment de vulnérabilité.
Quant on est dans l’arrogance et la prétention de soi, on ne laisse pas de place en soi pour pouvoir accueillir et recueillir des connaissances et compétences dont on a besoin. Car on est dans l’illusion de tout savoir, tout pouvoir. Du coup, on n’est plus ouvert aux choses et on ne fait plus d’effort d’avancer sur notre chemin de vie. Et au final, on finit par régresser dans l’ignorance, l’inculture et la stupidité ainsi que dans l’incompétence sans même s’en rendre compte! Et lorsque cela arrive, la réalisation de son programme d’incarnation s’arrête avec toutes les conséquences que cela implique pour soi et pour les autres.
Enfin, il est possible que l’arrogance soit confondue avec l’estime de soi ou la fierté, car les trois concepts impliquent une certaine confiance en soi et une évaluation positive et écologique de ses capacités ou de ses réalisations. Cependant, il existe des différences importantes entre eux. L’estime de soi est une évaluation globale et générale de soi-même, qui implique une reconnaissance et une appréciation de ses qualités réelles et de ses réalisations, mais qui ne se manifeste pas de manière ostentatoire ou supérieure par rapport aux autres. La fierté, quant à elle, est une émotion positive qui se manifeste en réponse à une réalisation personnelle ou à une réussite, mais qui peut être ressentie de manière modérée et partagée avec les autres de manière respectueuse. En revanche, l’arrogance implique une attitude excessive et dédaigneuse envers les autres, qui se manifeste par une volonté de se sentir supérieur et d’attirer l’attention sur ses réalisations ou ses capacités, souvent au détriment des autres. Ainsi, bien que l’estime de soi et la fierté soient des concepts liés à la confiance en soi, ils sont généralement associés à des comportements respectueux envers les autres, tandis que l’arrogance est associée à un comportement dédaigneux et supérieur.
(1) Ce n’est qu’une fois en sortie de corps ou après la dévitalisation, dans l’après-vie que nous retrouvons finalement l’intégralité de nos savoirs, facultés et capacités. Du moins après un certain temps, le temps de se déconditionner des limitations de cette incarnation.
