D’abord pour rappel, qu’est-ce que l’intimité et l’extimité?
Du latin « intimitas », qui est formé à partir du préfixe « intimus », signifiant « le plus à l’intérieur » ou « le plus intime », l’intimité se réfère généralement à une dimension considérée comme privée et personnelle d’une personne, caractérisée par des moments, des relations ou des détails qui ne sont pas partagés publiquement. Cela peut inclure des aspects émotionnels, physiques et mentaux de la vie d’une personne. L’intimité peut être présente dans différentes sphères de la vie, que ce soit dans les relations amoureuses, familiales, amicales ou même dans la relation avec soi-même.
L’extimité est le sens contraire de l’intimité. C’est à dire la dimension au plus externe, en dehors de nous. Cependant, contrairement à la définition de Jacques Lacan et Serge Tisseron, dans la pensée shandarienne l’extimité n’est pas une extériorisation ni un exhibitionnisme. Et encore moins un désir de rendre visibles certains aspects de soi considérés comme relevant de l’intimité. Mais seulement la dimension la plus externe de ce que nous sommes. Rien d’autre.
L’intimité et l’extimité dans le Shandarisme
L’intimité existe dans le Shandarisme, mais situé à un niveau différent que celui généralement fixée par les cultures et sociétés humaines. Pour le comprendre souvenons-nous que l’étymologie de ce mot et de sa signification: le plus de l’intérieur. Or dans le paradigme shandarien, qu’est-ce qui est vue comme à l’intérieur de soi (intimité) et qu’est-ce qui vue comme à l’extérieur (extimité)?
Ce qui est vue comme le plus intérieur de nous est notre essence de vie. Notre corps psionique et biologiques ainsi que nos productions mentales (pensée, émotions, désirs, intentions, bulles de rêve) sont au plus extérieur de nous. Dans ce sens notre corps psionique (corps d’énergie, de lumière) et notre corps biologique ne sont que des vêtements que nous prenons pour nous incarner sur cette planète. Ils sont donc considérés comme extérieur à ce que nous sommes, puisque poser sur nous. Quant à nos propres productions mentales, nous les diffusons tout autour de nous par l’intermédiaire de notre champ énergétique/corona radiata (l’aura). Ce sont des ondes et vibrations psychiques qui s’extériorisent automatiquement et naturellement 24h/24 , 365j/an pour finalement se retrouver sur la place public au yeux et à la vue de tous ceux et celles qui sont réveillés et éveillés (1) : voyageur de l’astral, médium, entités astrales, créatures de kesh, etc. Et encore, si ces dernières sont bien endogénique (qui viennent de notre propres essence de vie)! Car la plupart des pensées que nous avons ne viennent pas de nous, mais de l’égrégore et des mémoires de cette planète (origine exogénique). Nous ne faisons que capter ses informations pour les recombiner avant de les recracher sous forme de pensée et d’émotion…
Ainsi ce qui est intime est notre essence de vie. Par contre notre corps psionique, biologique et productions mentales ne le sont pas. Ils font ainsi partie de l’extimité. Mais là ou les choses se compliquent est que lorsque notre essence de vie s’ouvrent, on pénétre alors l’essence de vie. Ce qui à pour conséquence que l’intimité disparait complétement pour ne laisser la place qu’a l’extimité.
Sous la télépathie, l’intimité vole en éclat
Dans la conscience collective et son double physique, le cercle, l’intimité n’est tout simplement pas possible. Car il faut prendre en compte le fait que plus notre conscience se réveille pour s’éveiller, plus elle récupère ses pleines capacités perspectives endormies. On pénètre alors tout naturellement l’essence de vie de l’autre par l’esprit pour finalement le voir et le connaitre tel qu’il est sans fausseté ni hypocrisie. Là ou l’intimité laisse la place à l’extimité. Dès lors l’intimité vole tout simplement en éclat.
Ainsi dans le shandarisme, on reconnait l’existence de cette dimension de l’être qu’ l’intimité, ainsi que sa dimension contraire l’extimité. Mais du fait d’une expansion naturelle du champ de conscience due au processus de réveillance et d’éveillance, il n’est pas possible de maintenir cette intimité. Même en détournant du regard, cela ne fonctionne pas puisque l’information nous parvient quant même. La perception psychique et vibratoire est multidirectionnelle (360° – sans angle mort) et ne connait aucune barrière physique. Toutefois ce n’est pas parce qu’on voit des choses chez les autres que l’on va forcement le partager ou le diffuser sur la place publique. Seuls les dormeurs et les débiles mentaux agissent ainsi dans le but de nuire à autrui ou d’attirer inutilement l’attention. Dans ce sens, lorsqu’on est réveillé puis éveillé, il y a la conscience, la raison et la compréhension qui s’installent naturellement. Mais aussi une certaine ouverture d’esprit et une tolérance qui accompagne. Ce qui fait qu’il n’y a pas de jugement de valeur, d’attaque, de critique ni de condamnation de la personne. Il n’y a pas de ça c’est bien, ça c’est mal. On comprend, on accepte et basta. Autrement dit, on passe notre chemin, on oubli et on passe a autre chose. Pas de problème, pas d’histoire, pas d’embrouille, pas de prise de tête. C’est aussi simple que cela dans le Shandarisme.
Enfin, cela implique également qu’il n’y a pas de voyeurisme dans ce contexte bien précis. Rappelant ainsi que le voyeurisme est une observation VOLONTAIRE et INTENTIONNELLE dans des conditions particulières (bien souvent caché) en cherchant à y éprouver une jouissance et/ou une excitation. Ici, ce que l’on clairvoit nous parvient de manière passive, automatique et involontaire, donc sans aucune intention ni volonté d’observation faite en amont ni de recherche d’une quelconque jouissance ou excitation en aval.
(1) Si vous êtes vous-même un voyageur de l’astral, vous savez très bien, par expérience qu’on capte facilement les pensées des autres, car on n’a plus la barrière physique de notre corps d’incarnation. Et encore, ce sont plus que des pensées que l’on capte! C’est un amalgame de pensées, d’émotions et de vibrations qui donne une forme et compréhension plus complète de ce qui est diffusé par la personne. En télépathie shandarienne, cela est appelé « psychoplasme ».