D’abord pour rappel, qui est Emeis?
Emeis que l’on peut traduire par « nous » en grec est le nom donné à la conscience collective shandarienne. Pourquoi ce nom? Parce que dans cette même conscience collective, nous sommes une seule et même conscience. Ce qui explique également l’une des devises shandariennes (car il y en a plusieurs): Une Conscience, une pensée, une énergie. La pratique de l’unification est la porte d’entrée et le sôcle de cette conscience collective. Ainsi durant chaque session hebdomadaire du cercle durant lequel l’unification à lieu, chacun de nos moi « égo » fusionnent ensemble pour devenir le nous « Emeis » et ainsi (re)former et renforcer la conscience collective.
Les incarnations de Emeis
Lorsqu’on entre sur le chemin des étoiles, on passe le rite d’initiation au terme duquel on devient un ou une shandarien(ne). Autrement dit, on devient un membre à par entière de Emeis, la conscience collective. A partir de là, cette dernière se diffuse et s’infuse à travers nos êtres par les nimatas. Elle devient nous et nos incarnations deviennent également la sienne par la même occasion. Nous devenons alors ce que l’on appelle « les incarnations de Emeis ». Maintenant qu’on a poser le contexte, venant-en aux « masques de Emeis ».
Les masques de Emeis
Le visage naturel que nous avons est la manifestation de l’identité et de ses diverses expressions façonnées et marquées par les expériences de vie que nous avons durant cette présente incarnation. En le recouvrant par le masque de sublimination, nous subliminons, (donc nous effaçons temporairement) ce visage et cette identité afin pouvoir devenir Emeis dans l’entièreté de notre incarnation. Ne faisant plus qu’un avec lui, notre « personae » devient le temps de ces « fusions mentales et communions » (1) les visages ou « masques » de Emeis. Devenu les incarnations et visages de Emeis, c’est à travers nos corps d’incarnation, nos consciences, pensées et énergies que cette dernière peut s’exprimer et agir. Cependant l’erreur à ne pas commettre ici, est de croire qu’il s’agirait d’un adombrement ou de possession de la part d’une entité extérieure. Ce qui est totalement faux puisque nous sommes tous a ce moment là Emeis. Dans ce sens, la possession comme l’adombrement nécessite d’être dans une dualité (2 êtres), alors que dans ce contexte bien précis, c’est une unité (1 seul être) et non une dualité (2). La réalité est qu’on garde notre propre raison et conscience de soi tout en étant la somme totale des parties composant la conscience collective. Il s’agit ici d’une forme temporaire et artificielle de l’Yparxi à échelle réduite.
La nuit des masques
Rien avoir avec le film Halloween: la nuit des masques de John Carpenter en 1978, il s’agit ici d’une cérémonie shandarienne adossée au rite d’initiation. Dans ce sens, la nuit des masques est l’extension et le continuum de la nuit de l’initiation finalisant et actant cette dernière. Durant cette nuit des masques, on remet le masque au nouvel initié dans son coffret d’Hypérvasi (Υπέρβαση). Le coffret Hypérvasi est une simple boite normale, classique, rien d’extraordinaire avec le Triphlogon (la flamme d’éternité) dessus et qui contient les Paraphernalia. C’est à dire le masque de sublimination et l’endyma qui fixent dans la matière et l’énergie de l’incarnation l’état d’hypérvasi (3) nécessaire à la réalisation de l’unification et de l’unicité en Emeis qui en découle. Ainsi, contrairement a ce que les idiots incultes et les attardés mentaux imaginent, le port du masque et de la robe ne sont pas là pour faire carnaval et n’ont aucun lien avec le diable ni le Satanisme. Puisque dans le Shandarisme, Satan et les démons n’existent pas. Et pour ceux d’entre eux qui vont la ramener en croyant mieux connaitre le Shandarisme que les shandariens eux-mêmes, non, les créatures de kesh ne sont pas des démons, même si elles peuvent en prendre l’apparence et le faire croire. Ce sont juste des parasites énergétiques qui se nourrissent de nos basses énergies. Point barre.
(1) La pratique de l’unification est le processus psychique et vibratoire à travers lequel s’opère cette fusion mentale et communion. Cependant cela nécessite une complète ouverture de soi et acceptation de l’autre. Sinon cela ne fonctionnera pas.
(2) Attention! Dans la pensée shandarienne, le mot « dualité » ne veut pas dire opposition, conflit ou bagarre, mais seulement qu’il y a l’existence et la présence conjointe de 2 éléments ou entités dans un même espace-temps ou dimension.
(3) Hypérvasi (Υπέρβαση) en grec traduit par « transcendance » dans le sens que l’on transcende son incarnation et identité pour ne faire plus qu’un et ainsi devenir Emeis.
