L’obscurité dans le Shandarisme

L’obscurité selon les Shandariens

Dans la pensée shandarienne, est appelée obscurité l’absence de la lumière de vie. Cette obscurité est fondamentalement neutre. C’est-à-dire qu’elle n’est ni écologique et positive ni toxique et négative. Le noir symbolise sa couleur et le vide, sa dimension d’existence. L’obscurité est dès lors décrit comme un espace noir initialement appelé le Prothálamos dans son état de neutralité.  Mais contrairement à la lumière qui est porteuse de connaissance et de conscience, l’obscurité qui est une absence de lumière est porteuse d’ignorance et d’inconscience. Or, cet état d’ignorance et d’inconscience va avoir des conséquences importantes sur nos existences.

Les conséquences de l’obscurité

L’ignorance et cette inconscience inhérentes à l’obscurité ne demeurent pas sans conséquences. Car elles vont avoir des effets sur l’existence de nos essences de vie (nos âmes) ainsi que leurs accomplissements dans le cosmos. Dans ce sens, ce manque de conscience et de connaissance qui habite l’obscurité crée les conditions favorables pour  faire de cette dernière le terreau du kesh  et des créature de kesh pour le monde qui est extérieur à nous, ainsi que des monstres de l’hyde pour le monde qui est intérieur à nous. Ainsi, dans le Shandarisme, on considère qu’une partie de l’obscurité (et non sa totalité) est le berceau et donc la source du kesh. Cette partie est alors appelée la dimension obscure.

Il y a le film d’horreur « Dans le noir » (Lights Out) de 2016 qui montre bien le lien entre l’obscurité et une créature de kesh qui en ressort.

L’influence de l’obscurité

Ce qui est remarquable, c’est que cette partie de obscurité aussi bien intérieure qu’extérieur à nous qui émane de notre ignorance et de notre inconscience devient le moteur de nos pensées et de nos comportements menant à commettre l’hybris. Dès lors, pour la pensée shandarienne, ce n’est pas Shaytan (Satan, le Diable) (1)  qui incite et promeut nos pensées, émotions et actions négatives et toxiques, mais bel et bien une portion de l’obscurité et ses produits. C’est à dire les créatures de kesh et parasites énergétiques extérieurs à nous ainsi que les monstres de l’hyde présent en nous.  Dans ce sens, l’obscurité n’est pas simplement qu’une absence de lumière, mais possède également une influence profonde négative et toxique sur notre perception, nos actions et nos créations durant nos incarnations et réincarnations.

Cependant cela ne nous exemptes pas de toutes responsabilités. En effet, nous restons responsable devant le cosmos et nous-même (lors de notre revue de vie une fois de l’autre coté) pour toutes les paroles et actions qui ont été destructeurs pour les autres et nous-meme. Dans ce sens, notre responsabilité se situe dans le fait d’avoir exécuter ce que les créatures de kesh et/ou monstres de l’hyde voulaient, mais aussi des conséquences de ces exécutions sur la vie des autres.

Responsable, mais non coupable!

Contrairement aux religions où la culpabilité peut être associée à un sentiment de péché ou d’offense envers un dieu ou une morale divine (chose qui n’existe pas chez les shandariens), le Shandarisme aborde la culpabilité d’une manière plus pragmatique et réaliste. Dans ce sens, la culpabilité est seulement considérée comme une émotion toxique, négative et perturbatrice qui peut aggraver la souffrance et entraver l’accomplissement de la conscience. Rien d’autre! Ainsi, au lieu de blâmer, se blâmer pour ensuite se sentir coupable, le Shandarisme encourage la reconnaissance lucide et honnête des actions que nous avons entreprises, en reconnaissant les conséquences qu’elles peuvent avoir sur nous-mêmes et sur les autres. Plutôt que de se focaliser sur une culpabilité qui peut être chargée d’émotions négatives et paralysantes, l’accent est mis sur la prise de conscience, l’apprentissage de ses actions commises afin de progresser et d’évoluer essentiellement (spirituellement).

(1) Dans le Shandarisme, Satan ou le diable n’existe pas, c’est juste une invention. Maintenant il existe bel et bien des créatures de kesh qui de part leurs apparences peuvent donner l’illusion du diable. Mais qui n’est pas le diable, ce n’est pas un démon (Les apparences sont souvent trompeuses, développer sa clairvoyance permet alors d’ éviter de tomber dans le piège). Enfin, il ne faut pas oublier que le personnage du diable a été créé de toute pièce par les religions monothéistes en empruntant l’image des Satyres de la mythologie grecque. On peut même faire un lien entre les mots « Satyre » et « Satan ». Le but était de faire peur à leurs oies pour qu’ils obéissent en brandissant une menace imaginaire. C’est donc une manipulation et un mensonge.

ZetaReticuli4779

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