Le Chaharshanbeh Suri (چهارشنبهسوری ) est à l’origine une célébration perse, zoroastrienne qui est célébrée le mardi soir à la veille du dernier mercredi de l’année. C’est à dire avant le Nowruz. Cette célébration existe également dans le Shandarisme avec toutefois quelques modifications adaptatives à la réalité shandarienne. Nous parlerons donc ici du le Chahar shanbeh Suri shandarien et non du le Chahar shanbeh Suri traditionnel.
Le Chahar shanbeh Suri shandarien qui est aussi la célébration du feu est une cérémonie de renouvellement de notre connexion avec l’essence de vie du Shandarisme à travers sa flamme d’éternité. Rappelant que le feu, donc la flamme d’éternité est le symbole du Shandarisme, de son énergie et de son égrégore. Dans ce sens, on fait descendre l’énergie, la lumière de la Source de vie dans le feu pour ensuite la diffuser à travers l’esprit de tous les shandariens. A travers la présence de cette énergie de la source, les shandariens renouvellent, maintiennent et consolident sur le plan invisible et subconscient leurs liens vibratoires avec l’essence de vie du Shandarisme (1). Là ou la synergie stellaire pourra continuer de les soutenir dans leurs éveillances de conscience sur le chemin des étoiles.
Le Chahar shanbeh Suri shandarien n’a donc rien avoir avec le Chahar shanbeh traditionnel. Il n’est pas ici question de visite des morts, ni de taper dans les casseroles, frapper aux portes, faire péter des pétards ni encore de se cramer les coucougnettes en sautant par dessus le feu, mais seulement d’une reconnexion et une communication à la fois psychique et vibratoire des énergies et essences de vie. Le cercle est ainsi préparé, requinqué pour traverser sereinement le Nowruz shandarien ainsi que l’année qui arrive.
Une cérémonie secrète et restreinte
Alors que le Chahar shanbeh Suri traditionnel est publique et accessible à tous, le Chaharshanbeh Suri shandarien est une cérémonie secrète. Elle l’est non pas pour cacher des choses qui seraient inavouables, mais pour protéger les actes psychiques vibratoires de descente et de distribution de l’énergie de la Source de vie contre la présence d’énergie de basse fréquence (kesh) ainsi que contre toutes interférences extérieures qui pourraient annuler la validation de ces dernier et donc, de cause à effet, rendre impossible le renouvellement de notre connexion avec l’essence de vie du Shandarisme. Le secret préserve!
Mais cette cérémonie shandarienne est aussi restreinte…
Dans ce sens, seules les hautes consciences et les hôtesses qui y sont associées, donc la caste des Archontas participent directement à ces actes psychiques et vibratoires dont les effets se diffuseront à l’ensemble des autres shandariens du cercle par l’entremise de la conscience collective et de ses communications télépathiques.
Rêver du Chaharshanbeh Suri shandarien
Quand un shandarien rêve du Chahar shanbeh Suri, cela veut tout simplement dire que son inconscient est en train d’ interpréter la distribution des énergies qui lui sont données depuis la cérémonie. Mais cela est aussi l’interprétation par son inconscient de l’acte de renouvellement de sa connexion avec l’essence de vie du Shandarisme. Rappelant ici que notre environnement vibratoire ainsi que les interactions énergétiques qui ont lieux influencent nos bulles de rêve. Rêver du Chahar shanbeh Suri shandarien n’est cependant pas systématique.
(1) L’essence de vie du Shandarisme est directement liée à la Source de vie du cosmos dont il puise toute sa puissance.