L’Universalisme shandarien
L’universalisme shandarien est une posture conscientielle qui prend en compte l’univers ainsi que l’ensemble de ces structures et organismes dans leurs globalités tout en s’incluant soi-même dedans. Ce qui inclut:
- L’ensemble des dimensions de l’univers (espaces-temps)
- L’ensemble des corps célestes contenus dans toutes ces dimensions : Planètes, étoiles, galaxies…
- Les extensions et continuums biologiques de tous ces corps célestes: les organismes mono et multicellulaires
L’universalité de l’homme n’existe pas…
L’humain et son espèce ne sont pas des êtres universels, sacrés et divins mais simplement des êtres planétaires, puisque procréer et née sur cette planète. Simple question de bon sens! La Conscience collective rejette ainsi l’universalisme de l’homme pour seulement le voir et le considérer pour ce qu’il est vraiment. C’est à dire un simple organisme multicellulaire dans lequel s’est incarné une conscience et force de vie. Dans ce sens, ce n’est qu’une forme de vie vivant parmi des milliards de milliards de milliards d’autres dans l’univers. L’humain n’a rien d’extraordinaire. En ce sens, l’universalisme shandarien s’oppose à la vision anthropocentriste de l’homme qui veut être le centre de tout, supérieur, sacré et divin.
Implications de l’universalisme
La réalité est que nous ne sommes pas seuls dans l’univers et que nous faisons partie d’une collection d’espèces intelligentes vivant et évoluant dans ce continuum espace-temps. Ensemble, ces espèces composent la zoologie de l’univers. A partir de là, l’universalisme exige l’acceptation et le respect de toutes les formes de vie, quelles que soient leurs apparences et leurs activités. Ce qui implique en premier lieu, la non interférence avec ces espèces et la non-ingérence dans leurs affaires et existences ainsi que le renoncement définitif et sans retour possible à tout esprit de conquête, de colonisation, d’appropriation des ressources et de domination de ces planètes et de leurs systèmes stellaires. Car l’unique et véritable propriétaire de ces astres est l’univers lui-même dont les planètes, les étoiles et les galaxies sont ses organes de vie. Dans tout cela, nous ne sommes que les locataires et non les propriétaires.
Maintenant, si on interfèrerait et qu’on s’ingèrerait, on foutrait le bordel dans leurs incarnations, réalisations et évolutions de conscience. Ce qui irait a l’encontre de l’ordre naturel de l’univers (écologicité) et des lois du cosmos (licéité).
On peut les observer pour élargir notre propre science et conscience de l’existence dans ses différentes formes, mais on n’interfère pas pour les laisser librement s’exprimer et qu’ainsi, à travers leurs expressions et réalisations, elles participent à l’épanouissement cosmique. Autrement dit, laissez la diversité de l’univers être! Souvenez-vous ainsi qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises espèces. Il n’y a que des espèces qui poursuivent leurs objectifs selon leurs propres visions et cultures des choses et de l’univers. Souvenez-vous aussi que peu importe leurs tailles et formes, toutes les espèces dans l’univers ont leurs importances et que ce n’est pas a nous de décider de leurs sorts, mais à l’autorité suprême.
Une condition nécessaire
L’universalisme est la condition de l’unicité temporaire comme permanente (L’Yparxi) avec le cosmos. Car pour ne faire qu’un avec le cosmos, nous devons d’abord prendre en compte l’intégralité de la vie et des énergies du Cosmos dans une vision universaliste au sens propre du terme. Ce n’est qu’a cette condition que nous ne pourrons faire qu’UN avec le Cosmos. Dans cette vision universaliste, nous ne sommes qu’un segment de cet univers. Il n’y a pas d’être supérieur, divin ou sacré. Mais seulement des essences de vie parmi d’autres prenant de multiples formes temporaires (corps d’incarnation) qui progressent dans le grand flux du cosmos vers la Source de vie afin de réaliser leurs apocatastases avec la Source.