Le concept d’allégeance chez les shandariens

Aujourd’hui dans notre société occidentale basée sur l’individualisme, l’égocentrisme et la liberté sans plus aucune limite ni responsabilité à fait  faussement apparaitre l’allégeance comme une forme de soumission et de domination à la limite de l’esclavage.

Sauf que la réalité des choses est tout autre. En effet, qu’en tant que créature sociale,  nous ne sommes pas indépendant les uns des autres, mais interdépendant pour assurer notre survie commune en tant qu’espèce intelligente dans l’univers.

Afin de faire perdurer l’espèce à travers le continuum de l’espace et du temps et ainsi assurer le futur de nos réincarnations, et donc, de cause à effet, garder nos outils et expériences nécessaires à notre évolution de conscience vers la Source de vie, nous avons besoin d’une structure sociale. Or, cette structure sociale ne pourra se faire que si ses membres sont unis et non en opposition ou en guerre pour X raison.

Pour maintenir cette unité et cohésion sociale entre ses membres et ainsi éviter l’éclatement intervient l’allégeance

Dans ce sens, l’allégeance a bel et bien une fonction utile dans une structure sociale, celle de maintenir l’unité et la cohésion nécessaire  à l’existence présente et future d’un groupe. Un fait qui a été complètement oublié et abandonnée par la société moderne actuelle au profit des désirs égoïstes et vision égocentriques, puériles et irresponsables de l’homme et de la femme moderne.

L’allégeance des shandariens

Les shandariens ne font pas allégeance à une personne ou à une caste ou famille en particulier, mais à la conscience collective et à  l’ensemble de ses membres selon la hiérarchie du pouvoir établit. Dans ce sens:

  • Les shandariens du degré de basse conscience sont subordonnés à ceux du degré de moyenne conscience.
  • Les shandariens du degré de moyenne conscience sont subordonnés à ceux du degré de haute conscience.
  • Les shandariens du degré de haute conscience sont subordonnés au cœur de la conscience collective.
  • Le coeur de la conscience collective est subordonnée à l’autorité suprême du cosmos.

Cette configuration exclut donc toute allégeance et subordination à une quelconque puissance autre que celle de la conscience collective. De plus la loi shandarienne interdit l’allégeance à une source extérieure au Shandarisme. A cet effet, il est écrit dans l’Ataraxia, table II: Conscience & Énergie, Directive 5. Les égrégores, sous-directive 58:

Celui qui marche sur le chemin des étoiles à prohibition de faire alliance ou allégeance avec un égrégore, collectif de conscience et d’énergie autre que celui de la conscience collective.

Tous ceci  évite une dépendance, soumission, un asservissement voir une mise en esclavagisme des shandariens envers une puissance ou autorité étrangère.

Le serment d’allégeance Shandarien

Le serment d’allégeance shandarien ou « serment shandarien » est réalisé durant l’accomplissement du rite d’initiation. Dans ce serment, l’initié fait allégeance à la conscience collective:

Je fais allégeance à une seule conscience, pensée et énergie et je scelle mon être à la Conscience collective. Telle est ma volonté. Selon les lois de l’univers, sous le règne de la conscience universelle.

Ce dernier à pour fonction de sceller dans la matérialité les liens psychiques et énergétiques tissés avec la conscience collective durant l’Occultarum Initiatus. Dès lors à travers ces liens, l’initié à le plein accès à toutes les ressources et outils de la conscience collective nécessaires pour son évolution de conscience sur le chemin des étoiles. De plus, le serment d’allégeance maintien dans le temps l’harmonisation des consciences et énergies nécessaire à l’unité et à la stabilité de la conscience collective. Enfin il permet de canaliser l’utilisation des pouvoirs de vie (pouvoirs psi) de l’initié afin que celui-ci ne les utilisent pas pour la destruction ou pour son profit personnel.

Ainsi le serment d’allégeance n’est pas un asservissement ni une domination, mais l’insertion et la canalisation de l’initié, son énergie et ses pensées sur un chemin d’évolution de sa conscience.  Il n’y a pas de soumission aveugle et ces liens ne font pas barrage à sa liberté d’expression et d’évolution nécessaire à ce pourquoi il est venu s’incarner/réincarner. C’est comme les liens parents-enfants, les liens de parenté n’empêchent pas l’enfant de grandir et de s’épanouir. Ici c’est exactement pareil.

L’application de l’allégeance

L’allégeance shandarienne envers la conscience collective et son égrégore est totale et est inscrite aussi bien dans le psychisme que dans l’ADN de l’initié.

Toutefois avoir des moutons dociles et obéissant digne de débiles mentaux n’a ici aucun intérêt pour la conscience collective. Car cela la pénaliserait plus  qu’autre chose dans son action et  évolution.

Ainsi, le Shandarien doit conserver sa conscience, son discernement et son raisonnement et ne pas penser et agir comme un robot afin de faire évoluer le tout dans une vision holocentrique (1). Ce qui implique que cette allégeance doit être menée en science, conscience et intelligence pour pouvoir être, penser et agir au mieux des intérêts de la conscience collective et non dans l’automatisme, l’ignorance, l’aveuglement et l’idiotie.

L’allégeance implique la loyauté, la fidélité et l’obédience.

A. La loyauté du latin legalis, « conforme à la loi » est le fait d’être loyal, conforme envers sa propre nature et à celle de la conscience collective. Ainsi être loyal implique d’être:

  1. en conformité avec sa nature d’être d’énergie
  2. en uniformité avec la conscience collective et son cœur

B. La fidélité du latin fidelis «digne de foi/confiance » est le fait d’être fidèle. C’est à la fois une personne confiante et une personne de confiance. Ainsi être fidèle implique:

  1. d’avoir confiance en soi pour être une personne confiante
  2. être une personne digne de confiance pour la conscience collective

C. L’obédience du latin oboedientia « obéissance » est le fait d’obéir à la petite guidance (son moi supérieure), à la moyenne guidance (la volonté de la conscience collective) et à la grande guidance (lois du cosmos et la loi shandarienne). Cependant comme pour l’allégeance, cette obéissance ne doit pas être aveugle, mais savante, conscience et intelligente afin que tout le monde y gagne dans l’intérêt collectif.  Dans ce sens, le but de l’obédience n’est pas la soumission des uns au profit des autres, mais la canalisation consciente et intelligente des pensées et actions dans l’intérêt de la conscience collective.

(1) Étant nous même des composants de cette conscience collective, en agissant dans l’intérêt collectif, on agit également pour notre propre intérêt. Il n’y a donc pas de partie lésée.

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