Dans le Shandarisme, les notions de droit chemin et de salut existent. Toutefois, ils n’ont pas la même définition que l’on trouve traditionnellement dans les religions, spiritualités ou philosophies.
Le droit chemin
Le droit chemin également appelé la voie de la raison (car elle suit notre raison d’être dans l’univers) n’est pas lié à l’éthique ni à la morale humaine. Il n’est pas non plus lié a une quelconque religion, spiritualité, idéologie ou philosophie prétendant illusoirement et faussement détenir la seule vérité et être le droit chemin à suivre. De même que le droit chemin n’est pas le chemin des étoiles. Dans ce sens, le chemin des étoiles n’ est qu’une voie parmi des millions d’autres permettant de suivre le droit chemin, mais il n’est pas ce droit chemin!
Ainsi le droit chemin n’est rien d’autre que le chemin prévu dans notre programme d’incarnation que nous devons tous et toutes suivre. Il est indépendant de toutes organisations, croyances et cultes établit.
Dans ce sens, il faut se rappeler que nous nous incarnons pour accomplir quelque chose, notre Moira. Autrement dit, on ne vient pas s’incarner pour le plaisir ni pour l’amusement. Pour cet accomplissement qui est à la fois le sens de notre vie (1) et la réalisation de soi, il y a un plan d’incarnation établit durant la précédente phase méso-nidatoire.
Une fois réincarné, notre Moi supérieur va organiser au moment prévu des rencontres et nous pousser à faire des expériences de réalité en conformité avec le contenu du plan d’incarnation. Suivre le droit chemin va donc consister à faire ces rencontres et ces expériences en suivant la petite guidance. De là, nous allons acquérir des informations, énergies et compétences qui nous serviront dans nos vies futures et postérieures.
Le salut
Dans la pensée shandarienne, le salut n’a rien à voir avec un quelconque sauvetage de l’âme. D’ailleurs de quoi devrions-nous être sauvé, puisque nous sommes ici pour vivre des expériences et des épreuves de vie nous servant dans le cadre de notre évolution de conscience vers les plans supérieurs du cosmos.
Dès lors vouloir être sauvé revient à vouloir fuir ces mêmes épreuves ainsi que leurs issues prévues dans notre plan/programme d’incarnation au lieu de les accepter pour en faire l’expérience qui va nous apprendre quelque chose de nécessaire à notre évolution. De plus, il n’existe aucune damnation éternelle, aucune punition divine dans l’après-vie, aucune roue de la souffrance ni de dette karmique à payer, puisque le karma n’existe pas.
Lorsqu’on comprend tous cela, on se rend compte que vouloir sauver son âme devient un désir et une entreprise complètement inutile et ridicule.
Ainsi, le salut n’est pas la délivrance de la souffrance ou le sauvetage d’un quelconque danger, mais le fait d’être dans l’énergie du tout.
Dans ce sens, il faut se rappeler que le mot salut vient du latin: salus, salūtem qui veut dire santé. Dans la pensée shandarienne la santé est synonyme de haute énergie vibratoire. Or quelle est la plus haute énergie vibratoire existante dans le cosmos? Celle de la Source de vie!
Ainsi, le salut est le fait de se fonde et fusionner avec l’énergie vibratoire de la Source de vie. Le cosmos étant l’extension et le continuum de la Source de vie, le fait d’être dans l’énergie de cette dernière revient à se diffuser et être dans l’énergie du cosmos. Ce qui devient à l’état de transcendance et d’émanence de l’être cosmique.
Enfin, le droit chemin ne mène pas directement au salut, mais ouvre le processus menant au salut. C’est-à-dire l’apocatastase.
(1) Le sens de la vie est ce pourquoi nous venons nous incarner sur cette planète. Autrement dit, le but de notre incarnation. Ayant tous des Moiras différentes, le sens de la vie est propre à chaque incarné et diffère d’une personne à un autre.
